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Dryden Faulkner
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Dryden Faulkner
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rédigé Sam 3 Avr - 18:49

— It's all about who you look for in a crowded room. | @darcy luna

Il est proprement crevé. Quinze jours entre Los Angeles, New York et Atlanta, d'un engagement à un autre, pris dans un flot ininterrompu de vols, d'interviews et de mondanités, et même de retour ici, la course est toujours incroyablement effrénée. En catastrophe et avec les moyens du bord, à savoir la plage arrière d'une berline, on lui a fait changer son pantalon pour un autre, et un pull pour une chemise noire encore ouverte au col lorsqu'il sort de la voiture ; ça complété d'une veste de costume qu'il ne boutonne évidemment pas. Glamour négligé, ça suffira pour aujourd'hui, et ça marche à tous les coups de toute façon. Le vol de retour a été d'une stupéfiante longueur, et alors même qu'il est tenu de parader ses apparences les meilleures, Dryden se sent frémir de fatigue devant les appareils photos qui s'obstinent à capturer l'image, glorieuse malgré tout, qu'il a à offrir. Il donne son regard bleu profond aux flash, un rictus plus qu'un sourire tirant péniblement sur une commissure, the smolder will do, et un intérêt feint à qui se présente à lui, l'interpelle, pose des questions, cherche la conversation. Le rituel est formidablement bien rôdé, et heureusement, sinon comment affronter cet attroupement dense d'intéressés, pour la plupart inconnus, ce après trop d'heures de vol ? Dieu merci, il fait bien semblant. Il est bon à ce point qu'il parvient à copier l'enthousiasme de ses pairs, et on ne voit qu'authenticité et engouement dans ses poignées de mains et ses rires hypocrites. Il donne à Cameron un maximum d'une heure avant de décréter en avoir assez et rentrer, quand bien même a-t-il signé pour une apparition plus substantielle que celle qu'il prévoit. Une heure, avant de retrouver le calme et l'étonnant confort d'une maison dans laquelle il aurait juré, des semaines plus tôt, qu'il ne s'y sentirait jamais à l'aise. Pourtant il ne rêve que du silence relatif de la maison. Ce silence uniquement trahi par les effluves et l'écho des notes de Darcy, enfermée dans son atelier. À moins qu'une partie de lui ne se régale à l'idée de la retrouver tout court, et de le faire dans ce confort qu'il désire plus que tout ; celui de son lit. Bien sûr, il n'est pas sans savoir qu'il a des explications à donner, mais se sent assez confiant quant à l'issue de sa soirée. Son refus de s'afficher n'est que circonstanciel, et un contretemps qu'ils règleront rapidement ; à moins qu'elle ne fasse la difficile. Le fond ne pourrait être mieux intentionné, quand bien même a-t-il conscience que la manière aurait pu être bien meilleure. La faute à un planning serré, peu de temps pour penser sa parade, et pourtant bien trop à sa disposition pour méditer et disséquer le tournant qu'a pris leur relation avant son départ. Cette soirée est celle de trop. À savoir qu'il aurait voulu rentrer et dire deux-trois choses à Darcy avant qu'ils n'envisagent la suite des évènements, plutôt que de devoir faire le beau et se soustraire de la plus terrible des manières à une opportunité de passer une soirée très (trop) publique.
Un verre à la main et un regard affuté rivé sur peu importe qui s'entête à lui faire la conversation, Dryden ne voit pas tout de suite Cameron l'accoster. “ I swear I said you wanted to do this one alone. I swear, I said it. ” Il fronce un sourcil perplexe, réclamant en silence une explication claire, et surtout rapide. Son manager est de toute façon un torrent de paroles, et Dryden a depuis longtemps renoncé à ne serait-ce qu'essayer d'en placer une. “ I called her team, they all said she was very aware of your wishes, stupid as they may be. This one's not on me. ” L'explication aurait pu être claire, si seulement il y avait eu un nom. Pourtant les éléments devraient être on ne peut plus évocateurs, mais elle n'oserait pas. Il ne croit plutôt fermement avant que Cameron ne se décale et offre une vue fantastique sur Darcy Luna, habillée comme si elle descendait les marches du festival de Cannes ; ou comme si elle cherchait à lui inspirer de la coincer contre un mur et soulever cette superbe robe qu'elle porte. Elle gagne au moins que la fièvre qu'elle provoque, même si éphémère, le tend et lui arrache un grognement impatient couplé d'un regard avide. Le moment dure à peine, mais il est là, visible, et sa tension : palpable. Of course she dared. Il lui cède au moins qu'il ne s'y attendait pas, quand bien même n'est-il pas surpris de constater que Darcy Luna fait comme il lui plait, et sait griffer autrement que dans l'intimité de leurs étreintes. “ Although I kinda like her for double-crossing you like that. Gotta give her that, girl has balls. She looks amazing. How can you not — ” Habituellement, il répondrait qu'il est plus professionnel que ça, et surtout que Cameron, peut garder son opinion pour lui-même, mais il oeuvre en la faveur d'une moralité en gardant le silence. Un dont Cameron s'étonne, mais ne se formalise pas plus parce qu'il sait parfaitement.   “ Fuck off, right ? ”  – “ Right. ” Sa langue claque dans sa bouche et c'est sans un regard pour lui que Cameron se tourne pour laisser sa place à Darcy. “ You two know each other, eh ?  ” Il éclate d'un rire franc auquel Dryden répond d'un regard de biais mi-furieux, mi-ennuyé. Cameron a une opportunité de placer de nouveau ce couple, quand bien même s'était-il résigné pour ce soir, et à tout l'air de se régaler de s'être trouvé une alliée. “ Funny. ” Lorsque irrité, Dryden est généralement on ne peut plus silencieux. Il échappe des mots par-ci par-là parce qu'il a appris à ne pas en dire trop des fois qu'un journaliste serait là pour se régaler de trop de véhémence. Le regard noir qu'il jette à Cameron et qui déborde sur Darcy en dit long, et le premier prend ça comme le signe qu'il est temps de tirer sa révérence. Dryden le regarde s'éloigner du regard, avant de poser un coude sur le comptoir à côté de lui, son verre toujours à la main, et de revêtir toujours le masque de l'homme charmant et charmé. Acting 101. “ Don't you look smockin'  ” Ne pas s'attarder davantage sur ses courbes lui coûte, mais il ne refuse de céder ses apparences policées sous prétexte qu'elle est d'une beauté stupéfiante. Le ton et le regard donne à croire qu'il est d'une politesse élégante, sans équivoque, mais depuis qu'il sait ce que cache cette robe, l'ambiguïté et le désir gronde en son for intérieur.   “ I like your dress,  ”  Il est cette fois plutôt badin, et hausse les épaules pour répondre indirectement à tous les regards braqués sur eux et qui n'attendent qu'un signe, un potin, qu'il refuse de donner. Toutefois, elle comprendra si elle le veut que peu importe ce qu'elle cherche à faire ici, elle est parvenue à capturer son entière attention. Bien ou mal, c'est encore à déterminer.   “ However, and I don't want to presume anything here, I feel like I'm not gonna be so pleased about the intent.  ” Il penche la tête sur le côté, et se récompense d'une gorgée bienvenue, voire deux. Dryden a bien des qualités, et il en faut pour palier au fait qu'il n'aime pas, déteste même, qu'on le provoque et qu'on n'aille pas dans son sens. Il n'aime pas les surprises, les pièges, et c'est ici tout l'effet que ça lui fait, quand bien même celui-ci est plutôt ravissant à regarder. Une jolie petite bombe bien emballée dans un beau papier cadeau.
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Darcy Luna
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Sam 3 Avr - 19:13

Son rire emplit l'espace. — I'm sorry, he said what? Elle déloge l'appareil en équilibre précaire entre son oreille et épaule gauches et le porte jusqu'à l'autre oreille, peu certaine d'avoir bien saisi l'annonce de son manager, comme si le mouvement allait changer quoique ce soit à l'admission. ' Apparently, he wants to do this one on his own. ' Elle pense d'abord à une blague, une qui ne l'amuse que moyennement - voire du tout - quand bien même elle laisse échapper un nouveau rire, mais confrontée au silence révélateur à l'autre bout du fil, retrouve subitement de son sérieux. — But I have an invitation, too. Elle n'aime pas le ton plaintif de sa propre voix, se sentirait presque pathétique d'insister de la sorte. Mais c'est une question de principe… et peut-être un peu d'un égo émoussé. ' Sure, but we think it might be odd if you went solo and didn't interact at all. So you should consider sitting this one out. ' Oh, c'est tout considéré : elle ira, que ça leur plaise ou non. Darcy se targue souvent d'avoir la tête sur les épaules ; ses caprices sont rares et sa patience, inégalable. Elle ne s'emporte que très rarement, pardonne facilement, et ne refuse son affabilité à personne. Elle est, en somme, assez facile à vivre. Mais elle est humaine et son esprit parfois changeant. — And he asked you to do his dirty work for him? That- that- La nouvelle ne passe clairement pas et si son interlocuteur essaie tant bien que mal d'apaiser les esprits échauffés, il ne récolte que des soupirs, essuie des refus catégoriques pour chacune de ses suggestions. Elle est occupée à retourner son dressing, sa décision est donc prise, et aucun ultimatum ne saura venir à bout de sa détermination farouche. Sa main effleure le tissu érubescent qu'elle considère avec la plus grande attention, pense un gotcha enjoué, ourlé d'un sourire ravi. — I gotta go. ' Hey now, don't go and do something stup- ' Elle perçoit à peine les derniers mots de son agent qui tentera de la recontacter un bon nombre de fois dans les minutes suivantes, jusqu'à ce que, lassée, elle ne prenne la sage décision de circonscrire la source de ses ennuis au fond du tiroir de la table de chevet. Plusieurs dizaines de minutes s'écoulent avant que Darcy ne soit satisfaite du résultat de ses interminables allées et venues entre le dressing, sa chambre, et la salle de bains attenante. Elle inspecte sa silhouette, ses mèches ayant retrouvé leur éclat naturel, l'étoffe carmin au décolleté plongeant qui épouse parfaitement ses courbes. Un soupir pleinement satisfait vient briser le silence qui règne en maître dans cette immense bâtisse qu'elle quitte dans la foulée avant que doutes et hésitations ne s'immiscent et ne créent une faille dans son plan bien peu rôdé. [ … ] Les doigts massent la mâchoire crispée, les sourires plus ou moins forcés à l'origine de cette douleur bénigne. Les âmes indiscrètes s'éloignent enfin, sans avoir obtenu de réponse à leurs questions intrusives. Un sourire sincère remplace celui de façade alors qu'elle l'aperçoit accoudé au bar. Et lorsqu'elle prend l'initiative de l'y rejoindre, elle est accueillie par une énième interrogation qui lui fait plisser le front, dévisageant Dryden d'un regard qui a tout l'air de vouloir dire what the hell did you tell him? En retour, elle écope d'une expression tout sauf bienveillante qui la fait bêtement sourire quand bien même le moment ne s'y prête pas. Un qui gagne en intensité face à l'approbation qu'il daigne lui accorder. — Or so I've been told. Peuvent en témoigner les commentaires sur sa story postée peu avant son arrivée, ou les œillades peu innocentes de ses congénères depuis qu'elle a fait irruption dans la salle. Une attention à laquelle elle devrait être habituée de par son activité mais qui continue à la troubler malgré tout… plus encore lorsqu'elle n'est pas spécialement recherchée. L'influenceuse qui n'existe que pour les yeux de son audience, une pilule encore difficile à avaler pour la musicienne. Son corps qu'elle exhibe alors qu'elle souhaiterait faire entendre sa voix. À son compliment sur sa robe, elle hausse les sourcils l'air de dire oh please, this old thing? et les épaules suivent immédiatement. — Thanks. I like the suit… Si elle s'est convaincue qu'il tente de faire bonne figure, se retenant de laisser traîner ses prunelles sur ses formes, Darcy, de son côté, ne se gêne pas pour profiter de la vue qu'il offre, de sa carrure élégante, son charme indéniable. — off, précise-t-elle, trempant légèrement ses lèvres dans son cocktail assorti à sa robe, air de défi dans le regard. Elle manque de s'étouffer à l'évocation d'une intention dont elle se présume innocente et repose le verre sur le comptoir pour mieux lui faire face. — The intent? Whatever do you mean? You think I did all of this to spite you? Come on, that's a bit presumptuous. And frankly, I'm offended you'd think me this desperate. Ses jambes se croisent, le drapé de sa robe glisse sur le côté, l'interminable fente révélant la peau lisse de ses cuisses. Elle secoue la tête pour signifier cet outrage dont elle ne souffre nullement, reportant son attention sur l'assemblée. Les âmes curieuses font mine de converser, de vaquer à des occupations tout juste improvisées et Darcy manque de lever les yeux au ciel, dépitée par cet intérêt malsain. — I know you were counting on me not attending this event, I can find company elsewhere. Elle peut, c'est certain… encore faudrait-il qu'elle le veuille. Une information qu'elle se garde bien de lui confier parce qu'elle craint que la réciproque ne soit pas vraie, que le sentiment ne soit pas partagé. Après tout, le message lui a semblé plutôt clair : il ne souhaite plus être vu avec elle en public. Naturellement, les interrogations se bousculent dans sa tête et elle met ce changement drastique sur le compte de cette relation qui a évolué - pour le meilleur ? le pire ? - avant le départ de Dryden. Il semblerait qu'une ligne ait été franchie, qu'ils aient atteint un point de non-retour pour ce que le fantôme de cette soirée passée continuera à hanter chacune de leurs interactions futures. — Oh and if during the course of the evening, you happen to have something to say to me, you can always send your manager to do your bidding. That is how this thing works now, right? This thing? Un coup à s'attirer les foudres d'un Dryden qui n'est déjà pas ouvert à la conversation, malgré l'air tranquille qu'il souhaite se donner. Elle est consciente que son petit acte de rébellion va lui coûter mais vraiment, nobody puts Darcy in a corner.
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Dryden Faulkner
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Sam 3 Avr - 19:19

Le regard qu'elle lui lance obtient un froncement de sourcils à peine. Dans leurs regards, ils se comprennent assez, et Dryden devine presque trop facilement la question qu'elle ne pose pas. Il n'a rien dit, et ne dira jamais rien à Cameron de crainte que tout soit déformé puis éparpillé dans la presse le lendemain, ça à des fins purement budgétaires. Il ne comprend cependant pas la surprise, Cameron étant omniprésent. Il est même l'instigateur de ce pourquoi elle et lui vivent ensemble depuis quelques mois. Le marionnettiste confortablement planqué derrière tout ce qu'ils sont aujourd'hui, c'est lui ; et il ne reste pas pour assister à un échange dont il se serait pourtant très certainement régalé. Dryden le dédaigne du regard, alors qu'il a le dos tourné, mais se déleste de tout ce qu'il voudrait lui mettre dans la figure puisque Darcy est là et demande une attention qu'il est plus que disposé à lui offrir. Plutôt que de s'empêtrer dans des salutations dont ils n'ont pas besoin, c'est un compliment qui lui échappe, ça le plus naturellement du monde. Il ne croit pas un seul instant que cela suffira, mais au moins que ça lui donnera un angle meilleur, ou au moins plus propice à un semblant de conversation sur un ton serein. Il se serait volontiers contenté de remerciements, ou d'un silence, mais il gagne une poignée de mots dont la portée n'a d'effet que de l'irriter à peine plus qu'il n'est déjà. Sa langue claque dans sa bouche, et il fronce un sourcil, ce sans la quitter du regard. Il imagine qu'on s'est effectivement régalé de ce qu'elle n'a pas jugé bon de cacher ce soir, à savoir le ravissant creux entre ses seins et cette charmante cuisse qui dépasse du pan de sa robe. Sa réponse est au moins une preuve supplémentaire qu'elle sait ce qu'elle fait, et qu'elle le fait avec une audace presque arrogante ;  une qu'il ne lui connaissait pas jusque-là. Bien sûr, il ne juge pas son look ; il est après tout son public le plus attentif. S'il n'y avait eu qu'eux, il lui aurait balancé un smartass à demi-amusé, mais le contexte ne s'y prêtant définitivement pas et l'heure n'étant plus à la plaisanterie, Dryden assiste au spectacle qu'elle donne en revêtant un air vaguement intéressé. Peu importe le costume, lui-même ne sait pas à quoi il ressemble. C'est dire s'il comptait s'éterniser ou s'il en avait quelque chose à faire de cette soirée ; avant qu'elle n'arrive. Le regard de défi qu'elle darde sur lui n'arrange évidemment rien, et elle achève toute volonté de se comporter en parfait gentleman d'un laïus qu'ils savent tous deux être de trop. “ Right, ” siffle-t-il. Inévitablement, ses yeux glissent sur la peau que ses mains aspirent à caresser, ces cuisses qu'il voudrait soulever et entre lesquelles il ne peut que s'imaginer (re)trouver une place confortable. Mais il devine aisément qu'il n'y a pas que son regard qui y traine, ni ses pensées un rien lascives. Il sent la populace s'attarder sur eux comme un public devant une vitrine à l'approche de noël, et c'est bien pour ça que ses yeux retrouvent immédiatement ses traits et qu'il affirme son intention de ne pas s'afficher d'un pas en arrière, quand bien même son coude ne quitte pas le comptoir. Dans ces confrontations passives-agressives, Dryden se sert toujours d'un effroyable silence ponctué de quelques rares mots, souvent acérés, comme parade. Il refuse à ce monde, pour toujours pendu à ses lèvres, ne serait-ce qu'une miette de comportement significatif dont il pourrait se régaler. Malgré tout, Darcy parvient à le piquer d'une simple proposition. À pieds joints dans le plat, elle saute. Menace ou suggestion, ça ne passe pas. Il échappe un ricanement amer, puis se mord la lèvre du bas afin de retenir un commentaire qu'il regretterait immédiatement. Dryden n'est pas jaloux. Ça ne fait pas parti de ses défauts, ou de ses qualités, selon. Il n'a pas été jaloux pour Tina, moins encore pour les femmes qu'il a fréquenté après elle. En revanche, il n'aime pas qu'on le cherche volontairement, et plus encore sur ce terrain-là. Jaloux ? Non. Possessif, peut-être. Fier, largement trop. Elle cherche, elle est en droit de le faire, mais il a beau être d'une patience infinie et d'une affabilité révoltante, elle est malgré tout parvenue à le piquer au vif, et il ne lui fait pas l'honneur de ravaler sa déception, ou d'essayer de la cacher. Tout à coup, elle n'a plus les mêmes allures, plus les mêmes traits, pas la même essence. Elle est devenue quelqu'un d'autre, et il n'est pas certain de vouloir vraiment la connaitre sous cet angle. “ Very well, ” rétorque-t-il dans un faux soupir las. Il se redresse, épaules braquées, bras tendus, les mains sur le comptoir. D'une vague de la main, il commande une recharge pour son verre tristement vide, et reprend dans la foulée.   “ Sure, you can. Why wouldn't you ? ” Il force sur elle un regard à la transpercer à l'âme, offrant ainsi la certitude qu'il sait, lui aussi, donner dans le défi. Qu'elle a aussi obtenu un miracle de lui, en cela qu'il ne cache pas son agacement derrière le masque de l'acteur. “  You're here anyway, might as well enjoy the evening. Feel free to do as you please, dear. Don't mind me at all. ” Il ponctue d'une gorgée, et d'un haussement d'épaules. L'air détaché revient au galop et il s'y accroche lorsqu'il reprend :   “ I, personally, thought I'd go home in about... Ten minutes ago. That, if you were there, of course. Spend the evening with you. Possibly try to explain why I chose to do this one alone and, you know, try to make it up to you any way I know how to, ”  Et ils savent tous deux qu'il peut être très créatif et méthodique, sous bien des aspects. Le regard qu'il fait glisser sur ses traits, son décolleté et ses hanches fait office de rappel auquel cas elle en aurait besoin. “ But... oh well, guess not.” Sa poitrine s'est soulevé dans un soupir éreinté, et plutôt que de se perdre davantage dans sa contemplation d'elle, il s'en remet à son verre pour une probable meilleure compagnie. Il s'est vaguement tourné vers le comptoir, juste assez pour se confronter aux regards et à les dissuader de persévérer dans leur direction d'un regard impérieux. Il s'apprête à mettre le nez dans son verre, mais c'est finalement Darcy qui persévère, et entame tranquillement, mais surement sa réserve d'humeur.  Whatever do you mean ? Accent anglais, ton interloqué, référence impeccable à qui sait. Il échappe un ricanement, parce que vraiment, dans d'autres circonstances, il serait assez drôle ; et il veut rendre hommage à ces circonstances qui ont l'air de foutre le camp au triple galop. Encore une fois, il n'apprécie pas d'être cloué au pilori de cette manière, et certainement pas en sachant que ses intentions n'ont été, depuis le début, que bonnes. Elle ne sait rien, et plutôt que de demander, elle préfère jouer d'aigreur ? Comme toujours, Dryden est plutôt disposé à rentrer dans son jeu. “ My god, you're on fire tonight. Is this really how it's gonna be ? ” siffle-t-il entre ses lèvres. “ Well, maybe I'll send my manager to pick up some of my stuff, and you don't have to worry about this thing anymore. How does that sound to you, love ?  ” Les mots sont partis sans préméditation aucune, et il sait parfaitement que pousser davantage n'aidera en rien, mais c'est trop tard et il est de toute façon pris dans le moment. Il est dans la provocation ouverte, parce qu'il sait, ils savent peut-être même, qu'il peut lui aussi jouer à un jeu et que ses cartes sont, et seront toujours, effroyablement bonnes. Il est habituellement d'une remarquable composition, mais en revanche il déteste être ouvertement provoqué, et ne sera jamais aussi diplomate qu'on l'espère dans ces moments qu'il regrette toujours après coup. “ There's always a good reason to why I do anything. I'd explain myself, usually, and was planning to, but... meeh.   ”
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Darcy Luna
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Dim 4 Avr - 23:14

La présence de Cameron, quelques mètres plus loin, ne fait qu'attiser la flamme de cette irascibilité qui ne demande qu'à s'embraser depuis le coup de fil de son manager. La joyeuseté qui aurait éventuellement pu lui soutirer un fin sourire en d'autres circonstances, parvient tout juste à la courroucer davantage. What are you saying? In what sense? Une question somme toute innocente qu'elle prend à revers, tout cela en sachant de source sûre que Dryden n'aurait jamais eu l'inconscience de leur communiquer les développements de cette relation particulière. Cameron les laisse sur cette plaisanterie douteuse et Darcy ne sait plus trop si elle se doit de le retenir ou de le laisser filer. Elle opte pour la seconde alternative quand bien même le regard auquel elle est exposée lui fait reconsidérer son inaction. Puis vient ce commentaire que d'autres jugeraient inoffensifs au demeurant mais que l'acteur, elle le sait pertinemment, juge rédhibitoire. Pourtant, les opales céruléennes entament leur expédition avide, son corps se meut inconsciemment sous le poids de leur prospection, de la vivacité des souvenirs de cette nuit passionnelle. Une observation lascive dont elle s'accommodait de bon gré avant qu'il ne soit frappé par une réalisation soudaine, le poussant à se distancier davantage. Ici, ils ne disposent pas de l'intimité qu'offre la villa, et elle le constate à son tour lorsqu'elle parvient à décrocher son regard du visage de l'acteur pour se concentrer sur la pléiade de personnalités autour. La distance ne demeure pas seulement physique pour ce qu'elle a la mauvaise idée - si elle en croit la réaction de son interlocuteur - de faire une proposition qui aurait pour but de contenter les deux partis. Elle, de son côté, ne voit pas le mal. Il comptait, après tout, sur son absence et vraiment, elle ne fait que lui présenter une solution raisonnable, nonobstant sa volonté première. L'expression, le discours, la gestuelle, toute cette démonstration à laquelle elle assiste lui donne envie de disparaître et réévaluer ses décisions récentes. — Why wouldn't I, right? Maybe because I actually enjoy your company. You thought about that? Aux yeux de la musicienne, personne dans l'assemblée n'arrive à la cheville de l'acteur et une part d'elle le soupçonne de le savoir aussi bien qu'elle. C'est une énième porte de sortie qu'il lui ouvre et qu'elle referme aussitôt quand bien même elle l'a poussé à y avoir recours. Don't mind me at all. Oh, come on. Comme si elle pouvait lui faire cet honneur après ce laïus, cette explication qu'elle refuse d'entendre. Parce qu'elle aurait compris la décision, l'aurait acceptée. Mieux que personne. Le problème, ce n'est pas qu'il ait préféré se rendre à l'événement en solitaire, c'est qu'il n'ait pas eu la décence de lui en parler avant et d'avoir laissé sa team lui en faire l'annonce. Elle n'a pas entendu he wants to do this one alone mais he doesn't want you there for this one et elle estime que la différence est considérable. — Right. See, one thing we both seem to dislike is being blindsided. Elle commence également à se rendre compte qu'il est extrêmement difficile de le contenter lorsque les choses ne vont pas dans son sens. Il ne lui a pas fait part de ses plans initialement, elle lui a donc fait la même politesse. La réaction est puérile, elle en a conscience, mais elle n'en peut plus de devoir se plier aux exigences d'autrui, de devoir plaire à tout un chacun, tout en mettant ses convictions de côté. À en croire les réactions engendrées par sa décision, ce soir-là n'était pas le soir idéal pour amorcer la première phase de sa rébellion. — And did it ever cross your mind that my presence here has nothing to do with you? Elle est presque certaine qu'il n'a pas considéré cette éventualité un seul instant. Pas le discours le plus judicieux à tenir afin de désamorcer la situation et apaiser les esprits qui s'échauffent. — Wait, that didn't come out- that's not what I- shit. I feel like every single thing that comes out of my mouth right now is the wrong thing to say. La meilleure chose à faire serait de tenter une nouvelle approche, reconnaître ses erreurs et lui présenter des excuses pour cette embuscade, mais elle préfère s'embourber dans sa fierté mal placée. Elle croise les bras devant sa poitrine pour le priver d'une nouvelle contemplation mais le réflexe idiot est tardif, l'attention de l'acteur déjà reporté ailleurs. La prise de parole malicieuse lui fait lever les yeux au ciel, alors qu'elle l'aurait volontiers gratifié d'un rire sincère en temps normal. — Very funny. Elle récite une oraison intérieure pour ne plus avoir à souffrir les répercussions de son mauvais jugement mais l'initiative est inutile parce qu'elle se tire une balle dans le pied en lui déclamant une tirade mesquine. La suggestion qui découle de cet échange fâcheux lui fait froncer les sourcils, produit un rire nerveux. — Seriously? Now, that, that's just great. Elle ravale son real mature parce que la raison de sa présence est toute aussi puérile. Sans compter qu'il est le principal locataire de cette maison qu'ils partagent depuis plusieurs semaines désormais, et qu'elle ne comprend pas pourquoi il devrait quitter les lieux à sa place. — It sounds like the stupidest idea you've ever had. I don't want that. S'il s'est pas mal absenté ces derniers temps, elle s'est habituée à leur situation peu commune, à cette routine dont elle ne saurait se défaire si subitement. — Well, that's pretty convenient, don't you think? Qu'il n'ait plus à s'expliquer, qu'elle soit seule responsable de ce malaise ambiant. Un qui prend de l'ampleur lorsqu'une voix familière s'élève dans les airs et l'interpelle. — Darce? Le verre qu'elle portait à ses lèvres manque de lui glisser des mains mais elle parvient à prévenir sa chute, contrairement à l'injure qui file d'entre ses lèvres. — Oh fuck. Deux personnes à qui elle doit des explications, un semblant d'excuse. Fucking Levi, he's everywhere. Il a récemment profité de l'absence de Dryden et du temps libre que cela a accordé à Darcy pour renouer avec elle, et son retour dans la vie de la musicienne n'a pas fait l'unanimité au sein de son entourage. — I was about to say! You look… wow. Oh God no. — Sorry about that. I- um- thanks? What uh- what are you doing here? Question idiote qu'elle met sur le compte du stress qui l'envahit lentement. Levi et Dryden dans la même pièce. Elle a jusqu'ici redoublé d'efforts pour éviter une potentielle rencontre, l'idée qu'ils puissent respirer le même air lui filant presque la nausée. Parce qu'elle connaît son ex et qu'il ne lui aurait pas épargné les questions difficiles quant à sa relation avec Dryden, qu'il n'a aucun filtre en général comme il le prouve si bien présentement. — Oh, I work here. Hey, by the way, came over earlier because I forgot my keys and your mom told me you were gonna be here. Why didn't you tell me? Please make it stop. Elle n'ose pas se retourner vers Dryden à qui elle n'en voudrait même pas d'avoir fui la scène. Mais elle comprend bien vite que ce n'est pas le cas lorsque son ex boyfriend aborde son pretend boyfriend et qu'elle résiste à l'envie de courir jusqu'à la porte de sortie. — So that's the guy. Nice to meet you, the name's Levi. Elle avale une gorgée de son cocktail - not strong enough - avant de se tourner vers son ex. — Hey Levi, I think- I think someone's calling for you over there. Don't let us keep you. We can talk another time, yeah? Please leave. Please, for once, do as I say.
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Dryden Faulkner
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rédigé Mar 6 Avr - 19:57

N'importe qui répondrait avec son ego, mais Darcy prouve une nouvelle fois, s'il avait besoin d'un petit rafraîchissement, qu'elle est glorieusement différente de toutes les autres. Cette différence est plutôt subtile, beaucoup ne se serait pas attardé dessus, mais on s'attendrait à ce qu'elle prenne la tangente et utilise sa réaction comme un prétexte d'aliénation, ; mais non. Alors il pousse un long soupir et darde sur elle un regard d'effarement et d'admiration mêlées.   “ You could have enjoyed it at home and all to yourself, is all I'm saying.  ” Il hausse les épaules, air malin sur le visage, parce que c'est absolument vrai. À leur niveau, c'est une histoire de se faire confiance, et s'il ne veut pas lui dire de vive voix qu'elle aurait dû suivre, faire confiance, écouter et attendre qu'il rentre, il est certain qu'elle comprendra. Il s'imagine aussi que ce n'est pas si simple, mais ils se sont promis d'être honnête depuis le début et ça implique, au moins à ses yeux, qu'ils se fassent confiance. Il croit aussi que ce sera simple de proclamer qu'elle est lassée d'être la poupée bonne à suivre les ordres sur le côté, et qu'il a été le premier à lui conseiller de se rebeller ; mais pas contre lui, merde. Il ignore volontairement une réflexion qui a pourtant son poids. Pas parce qu'il ne veut pas lui répondre et délivrer un semblant de vérité, mais plutôt parce que ce n'est ni le moment, ni l'endroit. Le nez dans son verre vide et les yeux rivés sur l'étalage de bouteille derrière le barman, il s'imagine que le reste de sa soirée risque de ne pas s'arranger, et surtout d'entamer la patience qu'il a pourtant en abondance. Sa langue claque dans sa bouche plusieurs fois, pour témoin d'une irritation grandissante, et parce qu'il a malgré tout à dessein de ne pas enfoncer davantage le clou, mais qu'aucune carte qu'il a dans son jeu ne lui convient. Dryden est un homme de contrôle. Il n'y a qu'à voir ses choix et sa carrière pour juger qu'il est en permanence maitre de toutes ses décisions et des attentifs aux détails. Qu'il ne laisse rien au hasard. Pourtant parfois, le hasard trouve un moyen, comme c'est le cas ce soir. Ses doigts frappent convulsivement sur le comptoir, et s'arrêtent brutalement à une question judicieuse, mais criblée d'insinuations qui attisent davantage une contrariété de moins en moins bien domptée. On parlera d'ego, et peut-être que c'est le cas. Peut-être que oui, il est narcissique à ce point que l'idée qu'elle puisse être là, contre sa demande, pour qui ou que ce soit d'autre que sa petite personne ne l'a pas frôlé. Dans ces évènements, Dryden est un centre de tout. On s'émerveille, on se donne en courbettes et en sourires béats, simplement parce qu'il a accepté de gracier de son auguste présence. Il est pourtant de ceux qui ont la tête bien vissée sur les épaules, mais Hollywood laisse malgré tout des marques. “ Why, because you're here for someone else, maybe ? ” Il demande pour la forme, mais se prépare malgré tout à une surprise. Après tout, sa soirée n'est que ça : des surprises. Toutes dans de bien mauvaises teintes, pour le moment. “ Also, no, it didn't. Because we both agreed to something, so it's either we go together, or at least one of us doesn't go at all. There's no we're both here, and ignoring each other. That's not how it works, regardless of whatever happened at the house. ” C'est que ce plan, qui avait tout de complexe, est devenu un argument. Ce n'est pas son premier rodéo en terme de PR stunt, même s'il n'est pas le plus affuté des couteaux dans ce genre de traquenard typique de leur monde. Le laïus est mécanique, chirurgical, presque froid. Il parle de tout ça, certes à voix basse et sans donner les vrais termes, comme s'il traitait d'un contrat, et c'est ce que c'est. Ça l'était au moins au début, il sait qu'il est injuste et devine que le retour de bâton va faire très mal. Immédiatement, il regrette, parce que ça n'est plus qu'un contrat. “ Wait, it's not – ” commence-t-il, les lèvres pincées. Comme elle, il a trébuché, parlé trop vite, et ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire. Les lèvres pincés, il s'arrête dans sa lancée uniquement pour contempler le ridicule de leur situation. Elle dit quelque chose et tente de reprendre la seconde d'après, et il en fait de même. Grotesque. Le niveau de maturité ? Dans un abîme. Il continue sur sa lancée faute de décence ou de bon sens, et la menace, si c'est vraiment que c'est, flotte entre eux comme une brique. Encore une fois, elle se différencie et prouve qu'elle vaut bien mieux que lui en expliquant que ce n'est pas ce qu'elle veut, alors qu'à sa place, il aurait enfoncé le clou de toutes les manières les plus créatives à sa disposition. Alors il pousse un soupir et se frotte les yeux du bout des doigts, et siffle : “ You'd be surprised.  ”  Des idées idiotes le traversent toutes les demi-heures, et partir de chez eux n'est pas ce qu'il a proposé de pire ; même pas cette semaine. En contrôle, toujours, mais pas toujours bourré de bon sens. “ You know what ? ” Fuck this. Il n'a ni l'envie, ni l'énergie. Il s'apprête à décréter que le mieux c'est encore de laisser tout ça à la dérive pour ce soir parce qu'il manque cruellement de motivation, et que par un concours de circonstances fabuleux, il n'a pas à se justifier ou à se prendre la tête. S'ils avaient discuté leur situation, peut-être. Probablement, même. Mais il y a un impair à leur relation, ici et maintenant, et il comptait en profiter avant que le barman n'attire curieusement l'attention sur lui, et que Darcy n'y aille de son f- word. Le type bafouille, mais pas plus que Darcy qui a tout l'air de perdre de son panache. Dryden écoute, sans montrer vraiment qu'il s'intéresse, mais par contre, il attend son verre qui tarde parce que le type derrière le comptoir est occupé à mater sa Darcy. De toute évidence, ils se connaissent ; et lui a toujours besoin d'un verre. Tout le monde se connait dans cette satanée ville. “ Came over where ? ” At my place ? Il s'entend poser la question, de loin, comme s'il assistait lui-même à la scène ; un acteur qui se regarde. “ Yeah, Darce, why didn't you ?  ” Il se tourne vers Darcy, à mi-chemin entre indignation et hilarité. Il n'est pas jaloux. Jamais. Mais visiblement, il y a effectivement un début à tout. Il a surtout un tas de questions en tête, et aucune qui ferait du bien à Darcy.  The guy ? ” What's that supposed to mean ? Il n'aime pas l'appellation, d'abord. Il y a le ton aussi, mais surtout de ne pas comprendre ce que tout ça cache. D'être incapable de relier tous les points et de comprendre vraiment tous les rouages de cette scène. Il pressent que le nom devrait lui dire quelque chose, et est certain de l'avoir déjà entendu, mais combien y a-t-il de Levi qui ont croisé sa route dernièrement ?  Il se promet au moins de prétendre, puisque les apparences sont primordiales et qu'il ne peut, ni ne veut, faire mauvaise impression auprès de quiconque. “ Dryden, nice to meet you as well. ” No it's not, you lazy little shit. Ce n'est que politesse, et il est confiant que la véritable impression qu'il se fait de Levi est inscrite sur son front à l'indélébile, ou au moins dans le rictus malingre qui borde ses lèvres. Darcy se lance dans une tentative de renvoyer Levi dans ses commandes, mais Dryden n'a pas terminé. “ No, no. Vodka-soda, if you please ? Thanks.  ” Parce qu'ils parlent et s'enfoncent, mais lui n'a toujours pas eu son verre, et tout ça commence à vraiment le gonfler. La manager se précipite auprès d'eux, l'air catastrophée, et sermonne son employé comme s'il venait de donner les codes nucléaires à l'ennemi. Come on, hurry! He asked you twice, it's not – I'm so sorry, Mr. Faulkner, you will have your drink in no time. I'm really confused. Does your girlfriend want a refill as well ?     “ My what ? ” Silence de mort. Si elle pouvait, la manager s'enfoncerait dans un mur, et emporterait avec elle, eh bien, tout le monde. Pourtant il n'a pas élevé le ton, quand bien même a-t-il été pris de court. I just assumed, because – I mean.   “ It's quite alright. Don't worry, he's doing just fine. ” Partant du principe qu'il ne peut pas reluquer et verser en même temps. Il faut choisir sa priorité, et ce gars là a clairement décidé que Darcy serait la sienne. “ And if Ms. Luna wants a refill, she knows who to ask.  ”  Il désigne le fameux Levi du regard, et s'obstine à ne pas le fusiller au passage. Dieu merci, il est bon acteur. Il parvient à garder la face, à être tout à fait charmant, poli, devant un public pendu à ses lèvres. Le manager lui fait grâce d'un sourire un rien énamouré, et lui verse elle-même sa vodka-soda avant de s'en aller chercher un rythme de respiration correcte à l'autre bout du comptoir. On interpelle Levi pour une commande, alors celui-ci lui emboite le pas. “ Am I supposed to know this guy or what ?  ” Le prénom parle, c'est au moins ça. Il lui faut au moins deux gorgées et un regard vers Darcy pour percuter le pourquoi du comment du quand. Non, il ne connait pas ce gars. Il en a entendu parler, et c'est tout à fait différend. Il a bloqué cette conversation dans un coin de sa tête, mais il entend de nouveau Alvaro Luna cracher sur un Levi, et il ne lui en faut pas plus pour comprendre. “ Ooooh. ” Really ? Him ? Le jugement transpire sur ses traits, mais il lui fait l'honneur de le garder pour lui. Ça et tous les commentaires passif-agressifs, souvent un rien moqueur, qu'il a en tête.   “ So that's why you're here. That's what you meant when you said your presence had nothing to do with me. ” C'est trop. Il donne le change en ricanant, mais c'est trop. Trop de raisons de rentrer, de s'énerver, d'arrêter de faire les frais, et de s'infliger tout ça. Peut-être qu'elle avait raison de craindre que coucher ensemble changerait tout. Surement qu'elle avait raison, et il le savait. Cela dit, s'il s'attendait à ça ... “ Well, that, that's just great. Someone had some fun while I was away, I see.  ” Il reprend ses mots de nouveau, tant qu'à faire. Il coule sur elle un regard contrarié, voire déçu et prend le temps de boire la gorgée qui l'aidera à remettre en place le masque tout à fait charmant de l'acteur qui se sait scruté. “ Don't answer that. That's a pitiful comment. I don't need an answer or an explanation for that, or any of it, really. Not even sure I'm gonna listen at this point. ” Liar.
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Darcy Luna
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rédigé Mer 7 Avr - 16:01

Oui, elle a fait une erreur de jugement. Oui, elle regrette son impulsivité qui a décidé de poindre, encore une fois, au mauvais moment. Et oui, elle commettrait tout de même la même bévue si l'occasion de revivre ces dernières vingt-quatre heures se présentait à elle. Parce qu'elle a, pour la première fois depuis des années, pris une décision qui lui est bénéfique - du moins, la considérait-elle comme telle avant le dernier quart d'heure - à l'insu de son entourage professionnel et de toutes les recommandations qu'elle ne tolère plus de suivre à la lettre. Évidemment qu'elle n'est pas dupe quant à l'idée que son choix puisse récolter tous les votes, elle espérait toutefois qu'il essaierait au moins de comprendre la résolution. Tout ça est trop impersonnel, trop professionnel et Darcy n'aime pas, quand bien même c'est ce à quoi elle s'est engagée en acceptant le maudit contrat. — Maybe. If you had called instead of my manager. Elle garde pour elle son I don't trust them half as much as you parce qu'elle perçoit aisément l'insinuation, le reproche sous-jacent de cette remarque innocente en surface. And yet, that's still not enough. Autrement, pourquoi n'aurait-elle pas obtempéré face à une requête que la majorité juge raisonnable ? L'interrogation la prend au dépourvu pour ce qu'elle était certaine qu'il ne la presserait pas pour des détails superflus quant à cette autre compagnie qu'elle ne recherche, de toute façon, pas. Toujours est-il que sa présomption est malvenue, comme elle ne tarde pas à lui faire remarquer. — It has to be someone else? Can't I be here for work? Pour partager ses dons de musicienne ? Certainement pas. Ils savent tous deux que, sur ce plan là, il lui reste encore quelques douloureuses étapes à franchir avant de, ne serait-ce qu'oser, prétendre à nouveau à ce rôle. Un titre qui lui sied mieux que celui d'influenceuse d'après les dires de certains. Pourtant, ce sont les services de cette dernière qu'on souhaite se payer, celle à qui on fait appel le temps d'une apparition ou deux. Elle ne lui tient pas rigueur d'avoir pensé que sa venue était intimement liée à sa présence - réside une part de vérité dans cette conjecture - mais le reste de son discours lui fait tout juste l'effet d'une claque en pleine figure. Une dont elle avait grandement besoin parce qu'il semblerait qu'elle se soit trompée sur toute la ligne quant à la nature de cette relation supposément professionnelle. — No, you know what, it's alright. Thanks for reminding me what our "relationship" is all about. I needed the wake up call, because I was dumb enough to think this was more than that. Forgot for a minute that we were just contracts to each other. It's whatever. One of us had to put things straight. La critique est maîtrisée dans le ton, mais le verre est posé sur le comptoir avant un peu trop de véhémence attirant quelques âmes curieuses que la musicienne proscrit d'un simple regard. Il se reprend - en fait la tentative - alors que le mal est déjà fait et elle écarte l'aspirante explication d'une vague de la main. Don't wanna hear it. Elle pense que son humeur ne saura se dégrader davantage suite à cette intervention dont elle se serait volontiers passée mais c'est sans compter sur l'interruption inconvenante d'un Levi qui semble un peu trop enjoué à son goût. Une bête naïveté la pousse à remettre sa lucidité en question, elle est bientôt persuadée que tout ça n'est qu'un mauvais rêve quand la voix de Dryden s'élève dans les airs et la confronte à la dure réalité. — Her place. Well, her parents'. What the hell? What are you playing at? L'incompréhension étire ses traits avant de laisser place à une sourde rage. Un sentiment qu'elle nourrit à l'égard de Levi depuis maintenant des années et qu'il ne fait que raviver un peu plus avec cet exercice puéril. — He means the store. La précision est importante pour bien des raisons. En d'autres lieux, en d'autres temps, elle s'insurgerait de cette démonstration horripilante mais le moindre de ses faits et gestes est susceptible d'être passé au crible et retourné contre elle par les autres convives, les journalistes présents. Un spectacle dont elle ne les régalera pas, puisqu'elle n'a pas vraiment à dessein d'apparaître à la une d'un magazine et souffrir potentielle diffamation. — Alright, that's enough. Elle compte sur son interposition, le ton employé, pour les dissuader de continuer cette discussion dont elle n'a pas nécessairement envie de suivre le cours. — Didn't mean anything by it, lance-t-il à l'intention de Dryden avant de poser un regard inconsidéré sur Darcy - what's up with him - et qu'elle lui retourne sans attendre : what's up with you? Les présentations sont faites - officiellement - et Darcy manque d'échapper un no, not nice to meet you as well suite à cette politesse qu'elle sait surjouée. Et parce que cette réunion n'est pas assez affligeante comme ça, la manager s'en mêle à son tour, et suite à la bourde de cette dernière, Darcy peine à retenir à un énième rire nerveux. Son — His what? étonné et le — She's not- révolté de Levi se heurtent à l'indolence de Dryden qui reprend les rênes de la conversation et leur évite un tout autre malentendu. — Right. Actually, I think I'm done for tonight. Le verre vidé de son contenu, comme elle de sa patience, est repoussé sur le zinc avec un soupir las. — I'll see you later, yeah? The hell you will. Elle sent encore sa présence, quand bien même le client s'impatiente à l'autre bout du comptoir. Darcy le sait dans l'attente d'une attention qu'elle lui refuse, lui faisant comprendre qu'il n'est plus le bienvenu. Levi s'éloigne enfin, et elle n'a pas le temps d'expirer que Dryden revient à la charge. Elle l'écoute d'une oreille distraite, lui laisse les quelques secondes nécessaires à une inévitable réalisation - aaaand there it is - avant de hocher la tête pour toute confirmation. Il aurait dû s'arrêter là et ne pas lui donner une raison supplémentaire de lui en vouloir pour ses accusations infondées. — What? No! I didn't even know he'd be here! Les lèvres sont pincées pour ne pas éclater d'un rire hystérique face aux propos calomnieux dont elle fait les frais. — Oh wow, the nerve on you. You know what? For both our sake's, I'm gonna pretend you did not just say that to my face. Une accusation qu'elle était prête à ne gratifier d'aucune réponse jusqu'à ce qu'il ne lui en fasse expressément la demande. Bratty. — Why not? Think you're not gonna like the answer if I do? Elle note la déception dans ses prunelles, réflexion parfaite de celle qui luit dans les siennes, avant de reprendre avec tout le semblant d'assurance qu'elle parvient encore à invoquer. — And yes, you're right, I sure as shit don't have to explain myself to you or anyone else, but no, I did not have some fun while you were away, you jerk. He just showed up at the store a couple of times. We talked. That's it. Elle l'a attendu sagement comme une pauvre idiote alors qu'elle aurait pu, effectivement, profiter de son absence pour aller voir ailleurs. Elle ne lui retourne pas la question, ne l'interroge pas sur ses fréquentations, ce qu'il a fait de son temps ou de son corps à l'autre bout du pays. Parce qu'elle estime que ça ne la regarde pas, mais craint surtout que la réponse ne lui convienne pas. Elle ne devrait pas avoir à se justifier mais elle en ressent le besoin, celui de mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes. Elle a conscience qu'une fois encore, le moment est très mal choisi mais la faute à ce trop plein d'émotions qu'elle n'est plus certaine de pouvoir encore contenir longtemps. — I need some air. Maybe I'll see you at ho- yours. Sur le court trajet, elle se voit contrainte de refuser les petites attentions d'autres invités, pas franchement emballée par la perspective de jouer la comédie plus longtemps. Elle n'ose aucun regard par-dessus l'épaule parce qu'elle sait qu'il ne la retiendra pas, au contraire, et que ce règlement de comptes ne connaîtra son dénouement qu'à l'abri des regards indiscrets, une fois chez eux.
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Dryden Faulkner
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Jeu 8 Avr - 20:07

Et là, c'est le drame. La fatigue exacerbe une impatience malvenue, mais il est lassé de devoir se justifier pour une histoire de timing mal géré. C'est idiot, et ça lui semble bien peu, mais ils se sont empêtrés dans des reproches dont il ne voit pas le bout, et merde à la fin. Sa jauge de patience est conséquente, mais elle n'est pas infinie.   “ I was in between flights, and interviews, and meetings, and shit. You know who else I forgot to call ? My own mother, for her birthday. So yes, I'm the busiest kind of asshole, and I haven't properly slept in days, and still have to keep up the pace, so give me a fuckin' break, would ya ?   ” Il regrettera le ton et la manière. Plus tôt qu'on ne le croit, et c'est même probablement le cas lorsque ses yeux trouvent ceux de Darcy. Il se sait odieux, mais incapable de renoncer ou de tenter de faire bonne figure.  Il est bien meilleur lorsqu'il s'agit de s'excuser que d'arrondir les angles directement à la source et de contenir une aigreur. On croirait que oui, et c'est très souvent le cas, mais il y a des exceptions à tout. Elles sont rares, mais il y en a. Il est, après tout, aussi humain qu'on puisse l'être, dans ses bons comme ses mauvais moments. “ What work ? ” C'est méchant, c'est gratuit, mais il a de toute façon perdu le fil de toute bienséance et devra s'excuser plus tard, alors autant le faire pour quelque chose de hautement plus conséquent. Darcy n'a pas chanté ailleurs que dans son studio, et il sait parfaitement qu'elle ne s'est confrontée à aucun public parce que même lui est tenu de garder ses distances. À ses yeux, se prendre en photo et poster sur les réseaux sociaux ne devrait jamais être considéré comme un travail à part entière. C'est se rendre intéressant, tout au plus. Lui joue aussi sur les apparences, mais c'est un art. C'est troquer son essence pour créer celle d'un autre. Ce qu'il fait est substantiel, palpable. Il ne poste pas sa tronche sur la toile pour des likes. Ça fait plusieurs fois qu'il tranche ce qu'elle fait de tout son mauvais jugement, et il sait parfaitement que ça ne fera que le desservir, mais ça ne change pas la pitoyable opinion qu'il se fait du genre influenceur. Encore des regrets qu'il écarte pour plus tard. Il récolte ses reproches les lèvres pincées et l'arrogance dans les yeux. Il a cherché, s'est encore embourbé avec des arguments approximatifs qu'elle a tout naturellement retournés contre lui.   “ Walked right into that one, didn't I ?   ” marmonne-t-il, avant de trancher en plein discours engagé sur le faux-fond de leur relation.   “ Stop it. ” Il entend l'acidité dans la description toute formelle, et même s'il est le premier à s'être lancé sur cet aspect désormais désuet de leur relation, ça n'empêche pas qu'il refuse d'en entendre plus. Ce n'est plus si pompeux, contractuel, et il le sait très bien. “ It's not like that. ” Et il serait allé dans son sens, si seulement le destin ne s'était pas interposé. Il jauge le fameux ex petit ami, d'abord du regard, et ensuite par le biais de réflexions qu'il pense parfaitement justifiées. D'abord parce que la seule idée de savoir ce type chez lui l'irrite plus qu'il ne daignera l'admettre, et surtout parce qu'il refuse d'être The guy, peu importe ce que ça signifie. Il retient un whatever désintéressé à toutes les tentatives de justifications, mais on comprend dans son regard qu'ils sont tous les deux en train de sérieusement entamer le peu de bon sens dont il est capable. Il débarrasse ce petit convoi de toute la gêne en renvoyant la manager à son comptoir, ou il croit, mais il y en a toujours un pour relever ce qui ne devrait pas l'être. Dryden s'arrête sur le ton, la surprise et l'once de révolte qui semble animer un ex petit ami qu'il considère avec la plus profonde insolence. “ She's not ?  ” Maybe she is, how would you know ? Il joue. Après tout ce n'est qu'un homme, avec un ego, et si d'ordinaire ce n'est pas son genre, ce soir il a décidé d'aller à contresens de tout ce qui le caractérise, juste pour le faire.   “ Oh,  you'll see her plenty, mate. ” Il échappe un ricanement, les lèvres sur le rebord de son verre. Ce même verre qu'il siffle d'un coup et repose brutalement sur le marbre. Les accusations fusent, et même s'il a lancé, il décide qu'il n'a pas besoin de motifs, ou de suite, ou de quoi que ce soit. Il va rentrer, ça vaut mieux. “ You jerk ?  ” C'est tout ce pourquoi il s'offusque. Le reste est rentré par une oreille, ressorti immédiatement par l'autre. Peu importe tout ça, il n'y a plus de raison, plus d'envie, à part celle de rentrer et de mourir dans son lit une bonne fois pour toute. Encore une fois, il projette de tout remettre à plus tard, faute d'ambition. C'est là tout ce pourquoi ils en sont là, mais tant pis. La parade est rôdée, l'habitude est ancrée, quand bien même elle lui coûte ce soir.
Il regarde Darcy s'éloigner, le regard noir et l'impatience visible sur le verre vide qu'il tripote du bout des doigts. Elle fait quelques pas, et disparait dans la foule ; lui stagne à son comptoir, assez bon dans ce qu'il fait pour prétendre à qui se précipite autour de lui à cette ouverture inespérée. Il distribue quelques sourires sans chaleur, et ne donne jamais plus de quelques mots, avant de décréter que la mascarade a assez durée. Dans le banc de convives à l'extérieur, il trouve Darcy et l'attire à l'écart en l'attrapant au poignet. Impossible de passer inaperçu, évidemment, mais une fois à l'intérieur de nouveau, il s'assure au moins de l'anonymat d'un couloir en demandant gentiment à un veilleur posté là de refouler quiconque voudrait troubler une conversation ; la dernière. Personne. Lumières éteintes. Le brouhaha est lointain, à peine audible. Il relâche le poignet, mais l'empêche de se dérober à lui en lui barrant la route. Elle, dos au mur ; lui, les bras au-dessus de ses épaules, ses mains épinglées contre la cloison. Avant de dire quoi que ce soit, il laisse un silence filer, son parfum lui rappeler pourquoi il l'adore, et surtout à quel point, et son regard tracer les ravissants contours de son visage. Un soupir de satisfaction à demi-teinte lui échappe.   “ You want honesty ? I'll give you honesty. I told you that when I don't feel like gambling anymore, everyone would be very aware. I wanted you to be first to know, but things obviously didn't go as planned, and here we are. I'm done with the PR stunt, and no, that doesn't mean I'm done with you.  ” Chaque mot détaché de l'autre, parfaitement prononcé avec beaucoup de sérieux, de précaution, et un rien de tendresse.   “ Was I an asshole to you ? Maybe a little, sure, but I had the best intentions at the beginning of it all. Did you ask why I didn't call myself ? Nop. You came, and went full-on passive-agressive mode on me, but you didn't ask why, so you don't get to be all judgmental. You double-crossed me because of a stupid phone call. And don't you dare pretend you were here for work, and your intentions were 100% pure or something. You came here to make a point, and you did.  ” Sans le réaliser, il s'est rapproché. Son torse flirte avec sa poitrine, sa chemise se confond dans les pans de sa robe. Ses doigts tapotent contre le mur, presque dans ses cheveux.   “ Also, I've been ghosting my ex girlfriend since we hooked up, so you can imagine why I'm not so crazy with what happened with your cheating punk of a bartender out there.  ” Trop simple. Son téléphone personnel est éteint depuis plusieurs jours, parce qu'il n'a pas le réflexe, ni l'intention de l'utiliser. Il a un assistant qui prend ses appels, transmet des messages, alors c'est trop facile de dire qu'il a royalement ignoré Tina. Il n'a seulement pas trouvé le temps, mais il jure qu'il ne l'aurait de toute façon pas vue. Il a bien des défauts, mais il n'est ce genre de mec.  Un silence s'installe de nouveau et s'étire. Sa langue claque dans sa bouche, pendant qu'il se perd volontiers dans une contemplation d'elle, et cherche, souvent sur ses lèvres, quelque chose de brillant à dire.   “ Tell you what, ” souffle-t-il, en y allant visiblement au talent. “ I'm gonna head home now and you, my dear, have two possibilities before you. It's either you pout, stay mad and blame me for everything you want, and for god knows how long you feel like sleeping alone in your own bed,   or...  ” Il dépose sur ses lèvres un ricanement léger, qui aurait pu se transformer en baiser s'il l'avait voulu, mais il contourne plutôt une cible évidente pour trouver son oreille. Ses mains glissent sur ses hanches, l'enveloppe, et le bout de ses doigts caressent la peau fine sur ses reins, sous sa robe rouge.   “ I rip this beautiful beautiful dress off of you and fuck you until we're both out of breath and can't take no more. ” L'idée lui parait fan-tas-tique. La perspective seule provoque un cyclone sous sa poitrine, et pour l'apaiser, il cède volontiers à ses propres sirènes en capturant ses lèvres des siennes et en s'offrant un baiser gourmand. Une belle illustration de la proposition qui, à n'en pas douter, lui plait bien plus. Ce genre d'offre passe ou casse, et il est parfaitement conscient de son audace. Toutefois, il mise aussi sur le charme, qu'il a d'indéniable, et le caractère on ne peut plus évocateur de ce qu'il considère comme la meilleure issue à une soirée désastreuse. C'est après tout ce qu'ils font de mieux après une déconvenue, et il ne voit pas dans quel monde Darcy serait trop irritée par lui pour ne serait-ce qu'imaginer tenir un siège dans sa chambre, alors qu'elle pourrait le faire en tenue légère dans la sienne. Il s'arrache à leur proximité en se redressant brutalement. Ses mains, après s'être vaguement attardées contre ses joues, retombent contre ses propres hanches, et ses lèvres se fardent d'un sourire de défi.   “ You decide. ”  Lui, va rejoindre la voiture avec chauffeur, plutôt satisfait de son coup de poker. Si elle marche dans ses pas, tant mieux, si pas, au moins ils seront fixés.
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Darcy Luna
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Sam 10 Avr - 22:58

Si elle s'attendait à ça… Elle a débarqué - fierté faisant office de figure de proue dans cette manœuvre indélicate - bien décidée à récolter des informations quant au mauvais traitement dont elle s'est estimée victime et maintenant qu'il la régale de ses explications rationnelles, les regrets l'assaillent. Elle a réagi sous le coup d'une impulsion malheureuse qui a contribué à l'établissement de cette atmosphère saumâtre, et elle aurait pu se confondre en excuses si cette remontrance finale lui avait été faite avec plus de finesse. Elle comprend la fougue, lui aurait probablement donné raison d'ordinaire, mais dans l'immédiat, elle persiste dans son entêtement, et fait preuve d'une immaturité sans nom. — Sure, fine, it's all good. On croirait à sa prestation de bon gré si ce n'était la dissension patente entre son expression et l'inflexion de sa voix. Elle pourrait les ménager pour ce qu'elle le sait désormais au moins aussi borné qu'elle, voire même à un degré plus important, mais elle décide de ne pas lui faire ce plaisir et de s'embourber dans sa mauvaise foi. Il prend le parti d'en faire de même et la confronte à son dédain. Elle devrait y être indifférente depuis le temps, pour toutes ces fois où ses paroles tranchantes ont jeté le discrédit sur son occupation, mais la bouche se tord et retient avec acharnement les obscénités. — Very classy. À son image, alors qu'elle redouble d'effort pour contenir l'avalanche d'injures sous lequel elle souhaite l'ensevelir. Et parce qu'il a tout l'air d'être en sacré forme ce soir, après son statut professionnel, c'est leur relation personnelle qui récolte son mépris. Elle se demande presque ce qu'elle fiche ici puisqu'elle n'a pas l'air de lui apporter grand chose si ce n'est un profond agacement. Elle entend l'ordre d'arrêter, quand bien même il est l'instigateur de cette effervescence nouvelle, et n'en fait rien. Après tout, elle ne fait que lui retourner ses propos de manière plus transparente, sans détour. — What's it like then? Parce qu'elle voit difficilement comment elle aurait pu mal interpréter ses paroles. Pas le temps de tergiverser à ce sujet parce qu'un autre problème - sous les traits d'un prénommé Levi - vient s'ajouter à la pile existante, souffrant d'un équilibre déjà bien précaire. Elle les observe sans aucun mot, soupire son éreintement face à ces démonstrations aux allures phallocentriques. Elle n'est plus d'humeur à rire si bien que la nargue de l'acteur à l'égard de son ex la chiffonne plus qu'elle ne devrait. Elle sait qu'il se joue du barman mais elle prend tout pour elle, la faute à ce laïus qu'elle ne parvient à se sortir de la tête. Elle est passée de simple contrat à potentielle petite amie en l'espace de quelques secondes. Ce qui a l'air de poser problème à Levi qui l'aborde, incertitude dans le regard. — Um, Darce? Sa bouche se contracte en un rictus sardonique dont elle fait présent à Dryden, rétorquant un — ignore him implacable à l'intention de Levi sans pour autant quitter l'acteur des yeux. Dans ses prunelles, s'emmêlent animosité et convoitise. Le barman, plus que conscient de cette tension, rétorque un — I'm confused qui lui vaut de se réaccaparer l'attention de Darcy. Et il n'est vraisemblablement pas le seul. — Seriously? What's wrong with you? Elle est encore capable de prendre toute seule ses décisions, aussi sa remarque lui fait tout juste l'effet d'un ultimatum, d'une menace déguisée. Ça signifie quoi ? Qu'il compte vraiment mettre son plan idiot à exécution ? La laisser seule pour une question d'égo étriqué au lieu d'avoir une conversation mature ? Ce serait bien le genre, elle sait pas encore pourquoi tout ça la surprend outre mesure. — You heard me. Pas comme si elle arrangeait les choses avec les injures faciles et les soupirs accablés. Aussi, par crainte d'envenimer la situation mais surtout leur relation, elle prend la sage décision de débarrasser le plancher ; manquerait plus qu'elle se donne en pâture à un auditoire avide d'esclandres.
Le simple fait d'être à l'extérieur parvient à apaiser ses tourments; comme s'ils ne pouvaient pas l'y suivre, consignés à l'intérieur. Elle est, de toute évidence, forcée de conserver sa prestance puisqu'elle n'est pas seule et que les racontars, eux, circulent aussi bien à l'air libre qu'entre quatre murs. Le sourire qu'elle offre à un visage familier défaille tandis qu'on s'agrippe à son poignet et qu'elle ouvre la bouche pour exprimer son ennui avant de reconnaître l'auteur du geste et de se laisser entraîner à l'abri des regards indiscrets. Cinq minutes plus tôt, elle aurait trouvé pas mal à redire quant à cette entreprise audacieuse mais cinq minutes plus tôt, elle n'était pas sous le joug de cette proximité qui lui fait perdre tout son bon sens. Elle est suspendue à ses lèvres, ne se risque pas à faire des commentaires, ni à amorcer le moindre mouvement pour éviter une éventuelle dérobade. Elle se fend d'un sourire quand il vient à bout de son discours et qu'elle le sent encore plus près, résistant à l'envie de l'attirer à elle jusqu'à refermer cette infime distance. Elle consent plutôt à lui donner raison, un poil atterrée par son manque de discernement. — Alright, fine. I was being petty and wanted you to pay for the way you handled things. But I get that my way wasn't exactly the right way either. Happy? Elle est à un cheveu de l'attraper par la nuque pour céder à l'appel de ses lèvres quand elle perçoit le mot ex dans un aveu qui devrait la ravir, mais sa main fend l'air avant de retomber près de son corps. — Why? Because of whatever happened at the house? Non, elle n'a pas oublié ce détail conséquent, ni même sa petite performance destinée à un Levi qu'elle avait pourtant chassé de son esprit. — Back there? You mean when you jumped to conclusions and accused me of sleeping with him while you were gone? Yeah, I seem to remember that part vividly. L'accusation est d'autant plus consternante qu'il sait la manière dont elle a été traitée par son ex, et qu'elle ne s'est toujours pas remise de cette trahison, pas totalement. Le silence subséquent est lourd de sens mais cette fois, Darcy ne fait pas montre de la même audace que la première fois, attendant sagement qu'il daigne, à son tour, les libérer de ce supplice. — Tell you what… — Uh huh?I'm gonna head home now and you, my dear, have two possibilities before you… — Really now?It's either you pout, stay mad and blame me for everything you want, and for god knows how long you feel like sleeping alone in your own bed… — It is a very comfortable bed.or… — Or… Elle a avancé la tête sans s'en rendre compte mais les lèvres de l'acteur échappent aux siennes pour concéder leur plan à son oreille attentive, à l'instar de son corps face au contact de leur peau. Out of breath? Elle a déjà la sensation de manquer d'air face à la proposition indécente, et ô combien alléchante, qu'elle se sait dans l'incapacité de refuser. — But I like this dress. Pas autant que le scénario qu'il a imaginé pour eux mais elle joue sur les mots parce qu'elle est ébranlée par ce nouveau coup de théâtre qu'elle n'a pas vu venir. Elle se demande même si elle n'est pas en train de rêver éveillée, parce qu'elle aurait plutôt parié pour une fin de soirée différente au vu de l'échange peu cordial dans lequel ils s'étaient engagés. Puis vient ce baiser renversant, celui tant attendu depuis qu'il l'a guidée dans ce recoin isolé et qui lui fait oublier la raison de son animosité initiale. Elle a un choix à faire, il la laisse sur cette constatation pure et simple. Elle ne peut pas s'en empêcher, elle rit. Elle rit et ne s'arrête pas, même lorsqu'il l'abandonne à sa frustration et qu'elle tente de retrouver un peu de son aplomb avant de quitter l'enceinte du bâtiment. Oh, he's good. La décision est toute prise, et il le sait aussi bien qu'elle. Aussi, quand elle prend place dans le véhicule quelques minutes plus tard, il n'a droit qu'à un — Shut up. This party sucks, pour toute justification de sa faiblesse. Le trajet se déroule dans le calme, mais la tension reste palpable. Darcy est collée à la portière, se distançant autant que possible de Dryden sur qui elle ne pose pas une seule fois son regard noisette par crainte de lui sauter dessus avant même qu'ils n'arrivent à la villa. Une fois sur place, dans le hall - témoin privilégié de leur rapprochement au fil des semaines - elle se poste devant Dryden, acculé à la porte d'entrée, l'empêchant à son tour de lui échapper - quand bien même il n'aurait besoin que d'un seul bras pour la soulever si tel était son envie - et lui vole un baiser plus tendre que le premier de la soirée. — You know I'm still mad at you, right? And you're probably mad at me, too. I did a stupid thing, you said some awful stuff in return. We're just terrible people. And we're in need of a serious talk. Et cette fois, elle ne lui laissera pas l'occasion de se défiler. — But for now, Mr. Faulkner, you may… how'd you put it again? Ses mains remontent le long de son torse, s'arrêtent au niveau de ses épaules pour faire tomber la veste de ce costume qu'il porte pourtant merveilleusement bien. — Ah yes, I remember now. Ses doigts habiles jouent avec les boutons de sa chemise, s'agrippent au col, avant qu'elle ne se hisse sur la pointe des pieds et ne lui glisse quelques mots à l'oreille, rappel d'une promesse. — You may fuck me until we're both out of breath. Ses talons retrouvent le sol et ses mains, accrochées à la chemise, tirent sur les pans de cette dernière jusqu'à ce qu'elle ne soit complètement déboutonnée, lui donnant ainsi tout le loisir de profiter de la vision qu'il offre. Un dernier mouvement jusqu'à le délester complètement de cette étoffe superflue. — Better. Elle fait un, puis deux pas en arrière et cette décision-ci lui coûte mais elle pourra redécouvrir ses formes, le relief de ses muscles plus tard. En attendant, un sourire mutin étire ses lèvres alors qu'elle le défie du regard, une main provocante glissant près du tissu carmin de sa robe, là où la peau est découverte, du creux des seins jusqu'à la hauteur du bas-ventre. — Now your turn.
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Dryden Faulkner
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Mer 14 Avr - 23:43

Ils ne se sont fait aucune promesse, n'ont pas eu la discussion adéquat ; ok, c'est entièrement de sa faute de ce côté-là. Il ne s'est pas insurgé pour autant, n'a rien reproché ouvertement, quand bien même le ton a laissé sous-entendre qu'il n'était pas tout à fait heureux de la tournure de leur soirée. Il se permet une remarque parce que le moment est à l'honnêteté, leur figure du proue, et qu'il a effectivement joué la carte du bon gars alors qu'il aurait très bien pu, lui aussi, fréquenter une ex - en tout bien tout honneur. Mais celle qui lui fait envie, celle qu'il désire, et qu'il veut sur l'instant T, c'est elle. C'est évident dans le regard qu'il coule sur elle et la proximité qu'il impose. “ Can you really blame me, though ? ” Il considère que non, et n'en démordra pas. Elle est superbe, et il comprend parfaitement pourquoi son ex y est accroché, et pourquoi il cherche par tous les moyens à s'immiscer dans son quotidien. Il sait aussi combien ces histoires sont difficiles, ce que ça fait d'être faible face à un quelqu'un qu'on a tenu en grande estime et qui a longtemps trôné dans son coeur comme une évidence ; même après une rupture. Lui en est la preuve concrète, quand bien même Darcy n'en sait strictement rien. “ Guy's hooked. ” Les évidences sont là, et encore une fois, ce n'est pas lui qui va blâmer le pauvre type. Elle est superbe, tant dans sa robe vermeille que dans sa nature qu'il sait profondément bonne, auréolée d'une pincée d' d'épices, bienvenue ;  sinon ce ne serait pas drôle. “ And we men are capable of crazy things when we want something,  ” ronronne-t-il, un sourire évocateur sur la commissure et le regard rivé sur ses traits fins, mais visiblement tenté de s'attarder sur ses hanches, et l'ouverture séduisante qu'offre sa robe sur sa poitrine. Il énonce tout ce qui le traverse, tout ce qu'il envisage et pourrait advenir d'eux selon la capacité de Darcy à bien choisir. Il dépose un sourire mesquin sur sa bouche lorsqu'il l'embrasse, l'histoire d'offrir une illustration suggestive à sa proposition scandaleuse. Il s'éloigne, le pas ferme, et balance par-dessus son épaule : “ The dress has to go, love, ” sans toutefois se retourner vers elle. À moins qu'elle ne lui préfère ce fashion statement, auquel cas c'est elle la grande perdante de l'histoire. Une robe se remplace, mais il n'y a qu'un exemplaire de lui, et il est affreusement prisé.
· · tw : sex · · So bold of you. Y a vraiment qu'un mec comme lui qui peut se permettre ce genre de stunt. Avant qu'elle n'arrive, il éclate de rire dans la voiture, et Alfred, le chauffeur, lui lance un regard de biais dans le rétroviseur qui parvient à peine à le calmer. Il s'attend évidemment à ce que Darcy ne tarde pas, autrement le rendrait furieux, ce pourquoi il met tout en oeuvre pour regagner au moins un semblant de sérieux avant que la porte ne s'ouvre de nouveau sur elle. Comme elle, il détourne le regard et s'obstine sur la fenêtre durant tout le trajet. Les doigts flânent sur ses lèvres pour une main, et sur son genou pour l'autre, tandis qu'il fait semblant de réfléchir, semblant d'admirer l'éventail de lumières ornant les façades de la Nouvelle Orléans ; qu'il fait semblant de rien. Il devance Alfred qui ouvre la porte à Darcy, afin qu'il ne s'embête pas de ces manières pour lui, et le remercie d'un regard ; et est certain que le chauffeur le plus réputé du coin lui souhaite silencieusement de passer une excellente soirée. Une fois la porte fermée, il se prépare à l'agripper par la taille une fois dans le hall, mais elle le devance, et il échappe un “ Good lord, ” à la fois stupéfait et diverti lorsque son dos percute la porte. Cette femme, vraiment. Il n'y a pas de mot pour la décrire, ou simplement décrire l'effet qu'elle lui fait. Ses lèvres se pincent devant un discours dont il n'a pas besoin, et qu'il prend le parti de balayer sans délai. “ Terrible people, yes ” convient-il volontiers, plutôt obnubilée par ses mains qui se baladent et ses lèvres qui goûtent à la saveur des siennes. Qu'importe la conversation sérieuse à cette heure. Elle aura droit à toutes les conversations et toutes les concessions qu'elle veut dès qu'il aura exploré davantage ses courbes, qu'il n'a pu que se remémorer ou s'imaginer durant les dernières semaines. Dryden est passé du côté mâle, incapable de réfléchir correctement, et refusant catégoriquement de dévier de sa cible, elle, pour ne serait-ce que penser à la conversation qui suivra. Il écoute, se laisse docilement faire, retenant sa respiration et curieux de la voir prendre tant d'initiatives, et de voir comment elle s'y prend. Il se régale, d'abord de la vue qu'elle offre, mais aussi de tout ce que cette nuit annonce. “ I liked this shirt,  ” souffle-t-il, un rictus malin sur la commissure, délesté de la fameuse chemise. Il s'apprête à la soulever, mais l'ambition est gênée lorsqu'elle recule et joue. “ You drive me crazy. ” Si elle ne lui était pas si précieuse, il l'aurait dévorée.  Il échappe un ricanement et fond sur elle comme un animal sur sa proie. Sans perdre de son éclat, la robe n'est plus qu'un tas de haillons au bas de l'escalier, bonne à en faire des chiffons haute couture, et son glorieux modèle est coincée entre lui et le mur. Passé la saveur exquise de sa langue dans sa bouche, il glisse ses lèvres dans sa nuque, à sa gorge ; ses mains soulèvent ses cuisses, s'y accrochent en y plantant presque les doigts, et ainsi débute le ballet saccadé et vorace de mouvements. Pas le temps, pas la patience pour l'étage. Impossible de déterminer qui déboucle sa ceinture, qui retire la lingerie fine que Darcy cachait sous sa robe et sur laquelle il ne s'attarde pas plus, trop occupé qu'il est à en déguster tous les angles, toutes les coutures, comme si elle était un putain de buffet. Trop occupé à la posséder, la marquer en laissant des traces rouges vifs sur le galbe de ses hanches, de ses cuisses ; et l'emprunte de ses lèvres, si pas de ses dents, sur la peau fine de sa nuque jusqu'à sa poitrine. Trop occupé à se délecter dans l'écrin parfait qu'offre ses cuisses nouées autour de ses hanches, et du va-et-vient obsessionnel, gourmand, avide, insatiable. Dans son désir d'elle, il est rude dans tout ce qu'il entreprend, tout ce qu'il fait. Ça aussi dans le but de troubler le silence de la maison en l'amenant à crier, et à en redemander. La tendresse n'arrive qu'après l'apogée, lorsqu'ils sont en sueur, ne tolère plus les coups de reins, les griffures, les coeurs hurlants et les courbatures ; et que le souffle manque cruellement. Lorsqu'il l'embrasse affectueusement en la portant dans l'escalier, et de nouveau en la déposant délicatement dans son propre lit, puis s'écroule à côté d'elle.
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Darcy Luna
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Re: in a crowded room. · w/ darcy.
rédigé Mar 20 Avr - 20:42

Cette soirée va de surprise en surprise, et si Darcy n'a pas entièrement épuisé sa réserve d'irritation, elle se résout malgré tout à arborer un air calme pour leur donner une chance de s'entretenir dans un climat un brin plus convivial, moins prompt aux algarades infantiles. — I can. Sa bonne résolution n'aura duré que quelques minutes, or cette fois, elle ne considère pas faire preuve de mauvaise foi. La suggestion vexe, parce qu'elle dénonce un manque de confiance qu'elle pensait insignifiant quand bien même elle est à l'origine de cette débâcle et des accusations qui en découlent. La responsabilité lui incombe donc en partie. Peut-être aussi qu'elle n'a pas été assez claire dans ses confessions ; lorsqu'elle lui a avoué à plusieurs reprises n'avoir d'yeux que pour lui. Alors certes, elle a fréquenté son ex pendant l'absence de l'acteur mais seulement parce qu'elle se sent encore aujourd'hui redevable pour un soutien qui lui été apporté au cours de sa jeunesse. Et s'il nourrit encore des sentiments amoureux à son égard, elle n'a plus cette prétention alors non, qu'il s'imagine un instant qu'elle ait pu partager ses draps en son absence lui paraît aberrant. — Come on, he's engaged. He just wants us to be friends again. And don't you start, I know how that sounds. Pour avoir entendu un nombre incalculable de fois le fameux you can't be friends with an ex ; un discours qu'on a lui rabâché trop souvent mais face auquel elle s'obstine à faire la sourde oreille. Yeah, engaged to the woman he cheated on with you, his ex. D'autres auraient certainement maudit la simple présence de l'infidèle, elle peut donc comprendre pourquoi son obstination à garder contact ne fait pas l'unanimité auprès des siens. — And what do you want? Elle ne s'attend pas à ce qu'il soit si brut dans sa description, aussi ne parvient-elle qu'à articuler un minable commentaire sur cette robe, qu'elle n'aurait pas hésité à réduire en lambeaux sur le champ, s'il n'avait pas pris le parti de l'abandonner là, après un ultimatum et un baiser dont elle ne se remet pas.
Pas même dans la voiture qui les transporte jusqu'à chez eux. Le trajet lui semble durer une éternité et elle ne se risque pas au moindre regard, déjà bien penaude de lui avoir cédé de la sorte. Manquerait plus qu'elle perde le contrôle avant même qu'ils n'arrivent à destination et accentue une satisfaction dont elle sait qu'il se délecte déjà. Et si elle entreprend de rester maîtresse de ses pulsions même dans l'enceinte de la bâtisse, cette détermination est bien vite oubliée une fois à l'abri, ses lèvres scellées à celles de Dryden. Et si elle tient personnellement à cette conversation sérieuse, sa tirade à ce sujet n'éveille qu'un très vague intérêt de la part de son destinataire. Elle se départira de ses sentiments plus tard ; pour le moment, c'est Dryden qu'elle préfère délester de sa chemise afin d'avoir accès à tout ce dont il l'a péniblement privée pendant des semaines. Pourtant, elle bride ses pulsions alors qu'elle s'éloigne de lui, s'amusant ouvertement de sa remarque. — I hated it. It just had to go, love. Elle promène sur lui un regard appuyé, se jouant volontiers de lui, testant cette patience qu'elle a, ce soir, amenuisée de bien des manières ; elle n'a pas le temps de prononcer un feeling's mutual que déjà, elle se perd dans l'étau de ses bras, prisonnière consentante de son bon vouloir. Sa robe foule le sol, son dos heurte le mur, ses émotions prennent leur envol. Son corps tremble de plaisir face à son impatience, à la rudesse de ses gestes. Cette acte là ne puise pas dans la lenteur sensuelle des dernières fois, le manque trop évident pour prétendre à une telle tendresse. Agrippée à ses épaules, elle s'abandonne à ses caresses, ignorant l'affolement de son cœur qui est à deux battements près de la lâcher. Il tient sa promesse, lui prouvant qu'il n'a nulle intention de la ménager, et elle n'a ni l'envie ni le souffle nécessaire pour l'en dissuader. Résonnent dans le vaste hall l'écho de ses supplications, entre exaltation et torture exquise, tandis que les mains impriment leur passage sur son épiderme. Ses doigts se perdent dans la chevelure de l'acteur, s'y accrochent pour ne pas succomber sous l'assaut de ses coups de reins, de ses lèvres, ses dents sur chaque parcelle de sa peau marquée. À l'instar de son partenaire dont l'échine souffrira de l'attaque vicieuse de ses ongles, pour ne pas s'effondrer sous la pression. Ses jambes se resserrent autour de sa taille quand elle le sent s'éloigner même brièvement, attirant son visage au sien avec fougue, pour étouffer ses plaintes dans des baisers avides et passionnés. La respiration est saccadée, sacrifiée au prix d'un effort colossal pour affirmer son plaisir, dicter ses directions lorsqu'elle n'est pas assujettie au rythme qu'il leur impose. Les interjections qu'elle ne réprime plus depuis longtemps, prise d'une série de spasmes dénonçant l'acmé de ces ébats, la montée irrépressible d'une exultation dévastatrice qui déferle dans tout son corps à l'issue de l'ultime coup. Il la porte jusqu'à sa chambre, une attention pour laquelle elle lui est d'autant plus reconnaissante qu'elle se sait incapable de tenir sur ses deux jambes après cette démonstration impétueuse. Le silence s'éternise alors qu'elle tente de retrouver son souffle et une prestance égarée depuis longtemps. — I missed this. I missed you. L'aveu n'est pas prononcé mais le sous-entendu est là, alors qu'elle vient nicher son nez dans le creux du cou de cet homme envers qui elle ne peut s'empêcher de ressentir une affection grandissante. Sa main trace distraitement les contours de sa mâchoire, finit sa course sur son torse luisant de leurs efforts, et sur lequel elle laisse danser ses doigts fins. — You were right, I should've trusted you. It's just… I don't know, it felt good doing what I wanted to do for once, you know? I'm just sorry it had to be at your expense. Elle relève lentement la tête, figée dans une contemplation presque enamourée de son visage alors qu'elle dépose un baiser pudique sur ses lèvres, contrastant avec l'intensité de leurs étreintes passées. Elle laisse échapper un soupir alors que sa tête retombe contre l'oreiller, parce qu'elle sait déjà qu'elle va avoir droit aux reproches de son équipe, pour avoir faire fi de leurs recommandations. — I really wasn't into this whole 'stunt' idea in the beginning, I almost called it all off, like a month in. And then earlier today… they called and told me you wanted to be on your own, and after what happened between us, I thought… I don't know what I thought. I was worried you were done. With us, with me. That we'd have to go back to acting like strangers. Une notion qui lui semble à présent inconcevable.
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