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Dryden Faulkner
will be rough in so many sweet ways
Dryden Faulkner
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Re: falsely yours · w/ darcy.
rédigé Sam 3 Avr - 23:14

L'engouement attendrit, et la passion palpable envoute. Dryden aime les passionnés, peu importe le domaine. Il s'élève de cette passion palpable et prospère au milieu de ces personnes qui nourrissent un feu indescriptible pour des détails, des domaines, et davantage lorsqu'ils n'ont rien de commun avec ce que lui adore et adule. Ces anecdotes, ce ton, cette ardeur peu contenue, tout ça le stimule plus que tout. Darcy ne s'en rendra pas compte tout de suite, mais tout ces détails, cet enthousiasme assuré et assumé, la rendre plus jolie qu'elle n'est déjà à ses yeux. “ Let's hope your music never stops in this house either then. ”  C'est au moins tout l'honneur qu'il souhaite à ses oreilles attentives, à son quotidien et tout le bonheur qu'il souhaite à Darcy, qu'il ne croit pas avoir jamais entendu chanter ou composer live. Faute de temps, faute de se connaitre réellement, et peut-être à une pudeur légitime de partager ce qui est trop précieux avec un inconnu. La mention du restaurant de sa mère devrait le pousser à rompre cette barrière, comme elle a l'air de l'avoir fait avec facilité. Il serait temps de le faire. Ils ne sont plus de totals inconnus et viennent à peine de se faire la promesse, même silencieuse, d'apprendre davantage à se connaitre. L'occasion est là, mais il trébuche dessus plutôt que de la saisir. C'est que l'idée d'y aller ensemble à l'air de la rendre joyeuse en plus. Ils pourraient, puisqu'après tout, sa mère connait beaucoup de ses amis. Le problème c'est qu'il a lui-même volontairement passé sur une possible amitié en ne relevant pas, ni en répondant à Darcy, voilà dix minutes. Ça, parce que son instinct sait pour lui que le terme ne sera jamais vraiment approprié. Pas s'il écoute ses tripes, son coeur qui s'agite et, encore une fois, son instinct qui lui dicte que cette fille sera différente. Peut-être en mal, peut-être en bien, mais pas dans le juste milieu platonique gérable qu'ils ont l'air de viser. “ Well, it's a restaurant... ” No shit. Le ton est badin, l'air est idiot, et pour qu'elle le relève pas, il poursuit immédiatement :   “ The food is amazing, and not just because I'm totally biased about my mother's cooking, but because ... her cooking really is amazing. And there are barely any tourists there. Only locals, which is a privilege in this city.  ” Il lui épargne les concerts ponctuels, puisqu'à la Nouvelle Orléans, c'est monnaie courante et elle devinera sans mal qu'ils ont tout le package qui va avec la ville. Quant à ce qui est d'une visite, seule ou avec lui, Dryden ne peut que s'imaginer l'état de sa mère si elle devait la rencontrer. Darcy est trop belle, trop douce, trop girlfriend material et sa mère l'adopterait dans les vingt premières minutes. Elle ferait d'elle la belle-fille que Darcy ne veut probablement pas être, sortirait l'artillerie lourde des réflexions bienpensantes et gênantes à pleurer en pensant bien faire, mais argh, c'est tout ce que Dryden exècre. Sa mère est dans une limite qu'il ne se voit pas franchir, trop précieuse, parce qu'il ne veut présenter que la bonne, et pas la mission séduction qu'elle ne comprendra jamais, et pour laquelle elle le réprimandera. On ne joue pas avec l'amour comme ça, surtout pas pour l'image et l'argent. Lui-même, à y penser, se débecte de l'idée, mais il ne lui faut qu'un regard sur Darcy pour se laisser charmer de nouveau et décréter bêtement, comme un faible d'esprit, que ce n'est pas aujourd'hui qu'il enverra tout valser. “ Exactly, ” répond-t-il, pensif, mais plutôt d'accord avec le fait que Nola a continué à avancer, sans eux et qu'ils n'ont plus les capacités, et peut-être la véritable motivation, de rattraper ce train lancé à toute vitesse. Oui, il n'a pas répondu davantage quant au restaurant de sa mère. Il sait qu'elle remarquera, s'en veut vaguement, n'a pas envie de s'expliquer et compte sur le fait qu'elle n'osera pas demander. Dieu que c'est difficile. Heureusement, il y a le vin, le sofa, et une bonne humeur toute relative pour foutre un coup de balai à la gêne et la planquer sous le tapis. En réalité, il a envie qu'ils soient tous les deux, au moins un peu. De cultiver des moments comme celui-ci, sans pour autant avoir des ambitions folles derrière, ou l'obligation de montrer ceci ou cela, plaire à untel ou untel. Qu'ils bénéficient du semblant de normalité auquel ils ont le droit dans une vie de célébrité, et l'utilise à bon escient pour ce eux qui ne veut, pour le moment, pas dire grand chose et appartient plus à leurs manager qu'à eux. Elle le régale en avouant qu'elle veut qu'ils se voient, et pour cette raison, il devient présomptueux en osant une main dans sa nuque. Il est rarement tactile, et lorsque c'est le cas, il n'y a que ses proches pour s'en rendre compte à sa place. Dryden se sent obligé d'effleurer du bout des doigts, ou caresser distraitement, ce qui lui plait et/ou ce qu'il considère lui appartient. C'est une manie, et c'est grâce à ça que l'on peut lire ses inflexions sentimentales. Pour lui, ce n'est rien. Il a tendance à dédramatiser le geste au nom de la prétention, ou à carrément nier. Ça ne lui arrive que trop rarement, et bien souvent, ça fait sourire sa mère, sa soeur, et ce cercle restreint qui connait l'homme derrière l'acteur. Et face à ces réflexes, il n'y a rien à faire.  Surtout parce lorsque la conversation connait un virage, pas dramatique, mais un rien plus sérieux. Toujours sans la regarder, mais incapable de réaliser que sa main balade davantage sur sa peau, et bientôt à la base de sa nuque où il trouve quelques mèches, Dryden pousse un soupir de concession avant de répondre :   “ No, I know. I know. It's just that I'm a people pleaser, and I don't like to disappoint.  ” Personne n'aime. Certains tolère, au mieux, mais lui voudrait réaliser l'impossible et contenter tout le monde. Un comble, puisqu'il déçoit beaucoup sans le savoir ; la faute à la célébrité, et à ces fans qu'il ne pourra jamais entièrement combler, notamment à propos de sa vie sentimentale, qu'importe qui son coeur choisi, ou avec qui on le soupçonne de partager son lit. La jeune demoiselle qui se trouve devant lui, par exemple, et s'arme d'une tendresse qu'il n'a pas l'impression de mériter, mais dont il profite volontiers. Ses yeux tombent sur leurs mains, ou plutôt la sienne, entre ses doigts fins et minutieux. Son coeur s'arrête, loupe au moins deux battements, avant de reprendre comme s'il s'apprêtait à courir un marathon. La faute à des mots qui font plaisir, et parviennent à gonfler la bille d'affection qu'il éprouve pour elle. “ Aw, you, ” with your kindness, your humour, your smile, and your face. This face ... Il se perd quelques secondes dans une contemplation mi-avide, mi-minutieuse. C'est vrai qu'elle est belle. C'est vrai qu'elle lui plait, là comme ça, sans qu'il y réfléchisse trop, sans penser aux détails, ni au pourquoi du comment. “ You're so out of my league, love. They should've paired you with someone worthier. Like a Jonas Brother, a Disney prince, Timothée Chalamet or something. ” L'humour, pour faire passer planquer passablement combien elle serait capable de le faire tomber dans son piège, si piège il y avait, et si elle le voulait réellement. Il n'a pas tout à fait tort, cela dit. À tout le moins à son sens et selon son humble avis. “ Well, if no one claims him at the supermarket, you can have him,  ” décrète-t-il, him référence à la personne qu'il est aujourd'hui. Il lui balance un sourire joyeux, ce même malgré qu'il regrette qu'elle ne garde pas sa main. De même, il enlève son autre main de son écrin, et le charme baisse lentement le rideau sur leur moment. Bien sûr, il est assez attentif pour remarquer le froid. Lui n'est pas frileux, et c'est peut-être pour ça que la maison n'est pas si bien chauffée. Il essaye de la déchiffrer vaguement, à voir s'il s'agit d'une technique ou bien de s'il se fait un film de rien, et la galanterie finit par refaire tout naturellement surface. “ Let's trade, shall we ?  ”  Il porte un pull blanc en fines mailles dont il se défait et oui, elle peut vaguement admirer le travail acharné sur ses abdos d'hollywoodiens, alors qu'il l'enlève et que son tee-shirt à l'air de vouloir suivre. Quel cliché. N'empêche, les clichés fonctionnent souvent ; pas que ce soit ici volontaire. Il lui refile son pull, évidemment trop grand pour elle, sans être un chapiteau, et le tee-shirt qu'il porte a retrouvé une place convenable. “ There. Looks better on you, anyway. ” Il glisse une main sur ses cheveux pour chasser l'électricité statique et remettre en place quelques mèches, et ponctue d'un sourire.   “ How about I give you a quick tour of the house before we go to bed ? ” Oui, il sait que c'est complètement équivoque. Elle comprendra qu'ils iront se coucher chacun de leur côté ; ça fait sens, oui ?  Ou elle comprendra l'inverse, et lui ne lui fera pas l'honneur de vraiment préciser. Just because.
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Darcy Luna
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Re: falsely yours · w/ darcy.
rédigé Sam 3 Avr - 23:25

Il n'y a bien que ce sujet de conversation pour la mettre dans pareil état. L'enthousiasme est si communicatif qu'on ne peut réprimer un sourire ou deux. La musique est sa passion, point. Elle l'a toujours été. Les caprices de gamine étaient contrés à dose de mélodies entraînantes. Elle est son échappatoire. Le tourne-disque s'éveille et apaise ses tourments. Lorsque les temps se font durs, lorsqu'elle n'est plus certaine de savoir qui elle est vraiment. C'était au moins le cas il n'y a pas encore si longtemps. Ou peut-être qu'elle tente de se rassurer comme elle peut, parce qu'à y réfléchir, ça fait tout de même une petite éternité qu'elle n'a pas parlé musique avec ses fans… parlé musique tout court. Plusieurs mois que son instrument de prédilection - la guitare - fait office de décoration murale et qu'elle n'a pas écrit un mot dans son carnet fétiche. Celui qui renferme ses plus belles, ses plus bouleversantes paroles. Jusqu'à aujourd'hui. Quelques phrases, tout au plus, ont été annotées en haut d'une page. C'est pas grand chose, mais c'est déjà un pas dans la bonne direction, elle en a conscience. Cette fois, elle se fait la promesse de ne pas dévier du droit chemin. Le destin, une intervention divine - peu importe - lui donne une seconde chance, et elle compte bien s'en saisir. Encore faudrait-il qu'elle s'impose davantage et ne laisse rien ni personne venir lui dicter ses faits et gestes. C'est l'objectif premier, la raison de sa présence dans sa ville natale. — Here's to hoping. Le commentaire est rassurant car l'emplacement de son studio a déjà été décidé. Elle ne pensait pas un jour finir ici. Elle a fait ses débuts sur une petite estrade de fortune au fond du magasin de disques, épaulée par des parents dont elle pouvait lire la fierté dans le regard. Une fierté jamais évanouie, pas même lorsqu'elle a retrouvé le chemin de la maison quelques années plus tôt suite à son burn-out médiatique. Elle n'a aucun mal à parler d'eux. De leur soutien inégalable, leurs sacrifices au quotidien pour faire d'elle la jeune femme accomplie qu'elle a le privilège de présenter à la face du monde. Elle comprend que ce n'est pas le cas de Dryden qui n'est capable de lui offrir qu'un "well, it's a restaurant" qui l'amuse plus que de raison. — Alright I get it, thanks smartass. Déçue ? Peut-être un peu, naturellement, mais ça ne l'empêche pas de lui concéder un sourire parce qu'elle n'est ni en droit ni en mesure d'exiger plus que ce qu'il souhaite bien lui accorder. Elle, de son côté, ne voit aucun inconvénient à le présenter à ses parents parce qu'elle sait qu'ils l'adopteront séance tenante. Enfin, elle croit bien… C'est déjà le cas de sa mère dont elle ne remet pas en doute les capacités à se projeter dans un avenir lointain et hypothétique pour alimenter ses fantaisies douteuses. La croit-elle capable de publier les bans d'un mariage basé sur une fausse relation ? Très sincèrement ? Ce serait bien le genre de la maison. Avec Alvaro… ah, elle hésite. C'est, effectivement, une toute autre histoire. Obtenir son aval est tâche bien plus ardue. Une moue adorable vient déformer les traits de son visage quand elle tente de se représenter le déroulement d'une éventuelle rencontre. Tout bien réfléchi, elle n'est pas certaine qu'il soit sage de prévoir les présentations voire même d'y penser avant un certain temps. Elle comprend mieux la réticence de son interlocuteur et semble même la partager. Tous comme les regards et gestes tendres qu'ils ne peuvent s'empêcher de voler à l'autre. — Well, you can't please everyone but I get the feeling. Then maybe you should take your own advice. Ils savent qu'ils ne peuvent nullement satisfaire tout le monde mais ils essaient quand même… quitte à mettre leurs propres désirs de côté. Il y aura toujours des gens, des sentiments qui passeront à la trappe. Ils en sont le plus bel exemple. — Don't do that with me. Just be yourself. Elle l'en implore presque. Elle n'a pas besoin qu'il se plie en quatre pour elle, pour la contenter. Elle ne requiert que sa sincérité et sa présence si le temps y est propice, si l'envie est au rendez-vous. La musicienne est captivée par leurs doigts presque entremêlés et éclate d'un rire franc lorsqu'il lui fait l'aveu qu'elle est trop bien pour lui. Elle ne dit pas ce qu'elle pense vraiment : qu'ils sont parfaits l'un pour l'autre, au moins sur le papier. Subsiste cette histoire d'arrangement qui vient obscurcir ce beau tableau et qui les empêche de se mettre à nu - et oui, dans tous les sens du terme. — Don't sell yourself short. Besides, aren't most of them married? Anyway, if you really want to know, they're not my type. Please don't ask me about my type. Il y a pas besoin, clairement. Il suffit d'un regard, un centième de seconde, pour que son secret soit révélé au grand jour. Encore que. If no one claims him. Elle considère la chose, et se met à rire, éventuellement. Elle sait, mieux que personne, que ses prétendantes sont nombreuses ; elle ne s'estime pas mieux qu'une autre quand bien même possède-t-elle un indéniable avantage sur elles. Son statut professionnel pour commencer. Un aspect qui a sans nul doute facilité l'établissement du duo mais qui, elle l'espère, n'influe en rien le degré d'affinité entre eux. — Thought the rule was first come first served. But I'll keep that in mind. Elle a bien conscience qu'elle n'est pas la première, qu'il y en a d'autres qui sont passées avant elle. Et si ce nouveau lui ne fait pas l'unanimité parmi ses proches à la Nouvelle-Orléans, elle ne voit rien à changer. Faut savoir qu'elle sait pas grand chose - si ce n'est rien - de ce Dryden là, et qu'ils auront toujours plus à redire qu'elle. La connexion physique est brisée mais elle sent encore l'empreinte de sa main au creux de son épaule, la chaleur à l'extrémité de sa nuque tandis que le reste de son corps endure la brise légère. Il note le geste et lui fait une proposition somme toute banale que son cerveau semble avoir du mal à traiter. Pas l'occasion d'ouvrir la bouche pour lui assurer que non, ça ira qu'il entreprend déjà d'ôter son pull. Une initiative qui lui fait perdre le peu d'aplomb qu'il lui restait jusque là. Of course the guy is built like a freaking Adonis. And of fucking course, he caught me staring. Elle en est presque sûre, mais il apprendra bien assez tôt que la discrétion n'est pas toujours son fort. — Huh? Y-yeah, um, thanks qu'elle parvient tout juste à balbutier lorsqu'il lui tend le vêtement qu'elle se dépêche d'enfiler en étouffant un fuck embarrassé avant de ressortir la tête, commissures tirées vers le haut. — Oh, this is nice. I'm stealing- it. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle a laissé ses phrases en suspens parce qu'il trouve constamment le moyen de la déstabiliser avec ces gestes qu'elle ne voit pas venir. Elle lui découvre une nouvelle facette, une qu'elle ne lui aurait pas nécessairement prêtée et la découverte n'est rien si exaltante. Elle ne sait pas si c'est elle la privilégiée ou si c'est une habitude dont il ne parvient à se défaire. Ce qu'elle sait, c'est que son toucher possède, à la fois, le don de la calmer et de lui faire perdre toute dignité. — I'd really like that. Which part?

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