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Dryden Faulkner
will be rough in so many sweet ways
Dryden Faulkner
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Re: eye contact and a hearbeat. w/darcy
rédigé Sam 3 Avr - 23:15

Try harder. Pourquoi faire ? Dans quel but ? Obtenir un baiser ? N'est-ce pas typiquement et paradoxalement ce dont il a envie, mais ce qu'il veut éviter ? Ou tente de se persuader qu'il veut éviter ? Plus de complications qu'il ne peut tolérer ? Il pourrait essayer, oui, simplement pour se satisfaire de Darcy dans toutes ses belles coutures. Cependant il faut se rappeler, au moins une fois dans cette satanée journée, que ce n'est supposé être qu'un acte pour les médias. Et même pour ça, il fait un acteur paresseux, moyennement engagé, un rien sur la réserve. Pour toutes les bonnes raisons du monde, certes, mais tout de même. Il sait parfaitement où tout ça va le conduire : dans l'enfer d'une situation où il va forcément décevoir, parce qu'elle n'a pas l'air de s'en rappeler, ou d'en avoir quoi que ce soit à faire, mais hier soir à cette heure-ci, il faisait le beau avec Tina. C'est la seule bouée, incroyable de médiocrité, à laquelle il peut se raccrocher pour ne pas purement et simplement fondre sur Darcy. Mais comme toujours, elle ne lui rend pas la tâche facile, et il se retrouve le pantin ensorcelé, pendu à ses lèvres et à tout ce qu'elle consent à lui donner d'évocateur. Dryden n'est pas un homme de grandes et nombreuses faiblesses, mais plus le temps s'écoule, plus celle qui se trouve devant lui ne s'entête à exister et croitre. Pour seule réponse, il lui sert un silence trompé brièvement de sa langue qui claque dans sa bouche, et auréolé un sourcil froncé. Il hausse une épaule, incline légèrement la tête et ses lèvres s'ourlent d'un sourire évocateur. “ Ok, baby. ” Will do. Il a murmuré le sobriquet sur le ton de la confidence, le timbre suave, ses deux grands yeux bleus rivés sur elle. Et c'est tout. Lui n'a pas besoin de plus de mots, de polémiquer ou de se répandre, le tableau qu'il offre suffira à la déstabiliser ; si pas, au moins ils auront de quoi rire plus tard. Dryden n'est rien, si pas prompt à tirer le mieux de toutes les issues. Alors il se détache d'elle sur l'énigme d'un sourire qui en dit long, et trouve le canapé, non sans laisser Darcy se glisser davantage dans sa peau en la pensant trop fort alors qu'elle est juste-là. Elle le tabasse avec la même référence musicale douteuse contre laquelle il se bat passivement, mais quand même, et il hoche la tête pour lui faire savoir que non, il n'aime pas ça. Le vague sourire sur sa commissure donne à croire le contraire, mais il ne veut pas l'encourager davantage avec cette ignoble chanson. Heureusement ils ont la nourriture pour palier, et faire tourner radicalement le sujet à son avantage ; ou presque. La nourriture de sa mère lui fait envie, rien qu'à l'odeur et à regarder, mais il s'est juré qu'il n'y toucherait pas. Darcy a le droit à son assiette, puisque lui rage sur la sienne. C'est le moindre des respects. Il lorgne sur son premier po boy, sans repenser au fait qu'elle n'a le droit qu'à un échantillon grotesque de ce dont sa mère est capable, mais quelques mots parviennent à l'attendrir plus qu'il n'est déjà et à le faire dévier de son envoutement envers sa nourriture. Un public aurait offert à la scène une unisson de ' aaawww ' qu'il est capable d'entendre malgré qu'il n'y ait que eux. “ She's gonna miss me when I'm gone, ladies and gents. ” Il fait comme s'il avait un public pour perpétuer son propre délire, et un rire lui échappe pour offrir une ponctuation à l'acte. Pas qu'il compte aller où que ce soit, mais ils savent tous les deux qu'il ne sera pas beaucoup là durant les prochaines semaines. Au pire, ça era une excuse à Darcy pour se précipiter dans les bras de son ex. Pas qu'il ait l'audace de croire que c'est lui qui l'en empêche, mais au moins elle n'aura pas à souffrir de son regard de jugement après une marche de la honte et un retour au petit matin. Le rapport ? Presque nul, mais il n'oublie pas malgré qu'ils ne soient plus dans la voiture et que le ton a changé. Il ne voit que trop tard qu'il est allé à contresens complet de ce qu'elle a voulu dire : elle veut qu'il reste, lui parle du moment où il s'en ira ; et c'est ainsi que Dryden Faulkner prouve n'être qu'un mec qui ne sait pas réfléchir correctement. Réalisant ainsi que ce n'est pas la réponse appropriée, puisqu'il ne compte pas se dérober à elle plus qu'il ne le fait déjà, il pousse un soupir et se frotte brièvement la tempe. Loupé, mec. Il croit que ça va enterrer sa soirée à peine débutée, mais il se retrouve avec des mains brulantes dont il ne sait que faire, une femme entreprenante juste assez, et la frustration de désirer beaucoup plus, mais de devoir se contenter du peu déjà suggestif. Le moment est trop court, trop léger, et il provoque trop de frissons, une frustration véhémente. Il n'a jamais reproché ouvertement qu'elle passe son temps sur son téléphone, puisque c'est ce pourquoi elle est tristement connue sur la toile, mais ce soir il déteste. Peut-être qu'elle s'en est servi pour sa manoeuvre, et pour ça Dryden verse toutes les bénédictions possibles et imaginables sur le téléphone, mais lorsqu'elle ne veut plus le lâcher, il commence à maudire. “ Well that's just not true. If I have time for family and friends, for sure you have plenty on your hands. ” Encore une fois, les mots sont mal choisis. Vrai et honnêtement, mais il aurait pu faire mieux. C'est ce qu'on récolte à le frustrer, et à le faire sciemment. Pas qu'il soit d'un coup revenu au moment précédent, avec sa mauvaise humeur idiote, mais Dryden n'est qu'un homme qu'on vient d'aguicher et son coeur crépite encore. On ne lui enlèvera pas qu'il a raison, cela dit. On trouve toujours le temps pour un tour dans une maison de disques lorsqu'on est musicienne et une visite à ses parents de surcroit. Lui prend le temps pour sa mère, plusieurs fois par semaine, parce que c'est le moment où jamais de l'avoir pour lui. Darcy est bien moins occupée que lui, et il est certain qu'elle trouvera l'inspiration entre les quatre murs qui l'ont vue grandir. “ Or is there a monster underneath your childhood bed that you don't want to confront ? ” Par-dessus son épaule, il lui jette un coup d'oeil. La question est à prendre dans le sens qu'elle veut : humour, littéral, badin. Il ne fait ouvertement référence à rien, le ton n'indique pas une émotion particulière. Son regard ne fait que flâner sur son visage de poupée, avant qu'il ne s'en remette à sa tentative de mettre le film pour appuyer davantage sa stratégie : prétendre que l'attraction s'est déjà évaporée. Que ce qu'elle a tenté vers lui n'a aucune emprise, alors qu'elle en a une colossale. Des années sur la côté californienne lui ont enseigné à décrypter les femmes, et il sait où appuyer pour provoquer telle ou telle émotion. Il ne va l'ignorer qu'une partie du film, c'est certain, mais juste assez. Harry Potter et ses collègues entament le show, et il s'enfonce dans le canapé sous une petite pluie de réflexions qui le font à peine sourciller. “ What have I done to you ? God. ” Il sait parfaitement, et il en joue. Les femmes n'aiment pas donner un signe et ne rien recevoir de substantiel en retour. Il faut les bichonner, pas les ignorer, et lui s'applique à donner la seconde option volontairement. Il ricane à peine à la mention de la technologie parce qu'ils savent tous deux qu'il est le moins connecté des deux. Qu'il utilise copieusement Alexa plutôt que de s'emmerder avec une télécommande n'y change rien. Ils vivent dans une maison moderne, et lui ne voit pas pourquoi il devrait se priver de ce petit bijou de technologie sous prétexte que ça le fait passer pour un paresseux, quand c'est loin d'être le cas. Surtout lorsque Darcy remue, se lève, s'assoit, change de position, va se chercher de l'eau alors qu'il y en a sur la table, et fait tout ça le nez rivé sur son téléphone. “ Influencers with their social media bullshit, ” finit-il par souffler, les yeux rivés sur Emma Watson dans sa robe de sorcière, aussi adorable qu'on puisse l'être. Le ton est emprunté à la concernée elle-même et il sait, grand dieu qu'il sait, qu'il prend le risque de la piquer au vif. Le moment n'est que le parfait reflet de ce que Hollywood a fait d'eux : l'acteur regarde un film, l'instagrameuse instagram. Ne sont-ils pas grandioses, obligés, mais finalement pas tant, dans ces rôles jusque dans le salon. Et voilà qu'en plus, ça l'a fait rire. Il bascule la tête en arrière, se frotte les yeux de ses deux mains et échappe un long et douloureux soupir, des fois qu'elle n'aurait pas compris qu'elle est en train de gagner certes son attention, mais pas de la meilleure manière. Les commentaires, il n'aime pas ça. C'est aussi pour ça qu'il n'a aucune présence sur les réseaux sociaux. Le téléphone qui hurle à la moindre publication, les commentaires dont on se passerait bien et la crainte permanente de poster quelque chose qui ne plairait pas ? Merci, mais non merci. “ Gross. Do you want me to leave the room ? ” Le ton est plutôt placide, et il n'a pas daigné lui jeter un regard ; il continue jusqu'au bout. Sa proposition n'en est pas une, mais des fois qu'elle voudrait être seule avec le million de pervers qui balancent des saloperies du genre sur sa page... “ Mark my words, I'm never watching a movie with you, like ever again. Girl can't concentrate. ” Pas avec lui, en tout cas. Lui ne voit jamais vraiment la fin des films, excepté lorsqu'il les regarde seul, va savoir pourquoi. Au terme de trop longues minutes à l'entendre ricaner sur son téléphone et se tortiller dans tous les sens, il finit par lui céder. Volontiers, même. “ Alright, ” commence-t-il dans un soupir avant de se lever. Darcy occupe la méridienne. Il se penche d'abord légèrement vers elle, un bras sur chaque accoudoir, ses épaules encerclées. Il pose un genou à côté de sa hanche, l'examine vaguement pour se repaitre de sa beauté, avant de se pencher jusqu'à trouver son cou du nez. Juste assez pour presque la prendre dans ses bras, pas assez pour carrément s'allonger sur elle ; mais pas loin. Dans le corps à corps, ils se frôlent à peine, mais en revanche il laisse son souffle tiède vagabonder sur la peau de son cou. “ God, you smell amazing, ” souffle-t-il, avant de déposer un baiser sur la courbe saillante de sa nuque, et finalement glisser de nouveau sur le canapé. Il se tourne, dos pressé contre elle, sa tête sur son estomac, et une main sur son genoux. Elle n'a peut-être pas remarqué, mais son téléphone a foutu le camp sur la table basse, et pour lui couper toute envie, toute audace de vouloir le reprendre, il siffle un “ Don't, ” qui ne saurait souffrir d'aucune forme de contestation. “ Or you can go watch a movie with those filthy fuckers, if you prefer. ” Lui, en tout cas, n'a pas l'intention de bouger, mais s'il l'emmerde à ce point, elle peut effectivement continuer avec son téléphone et lui prendre le sien pour envoyer un message à la jolie Emma plutôt que de la regarder jouer à la sorcière.
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Darcy Luna
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Re: eye contact and a hearbeat. w/darcy
rédigé Sam 3 Avr - 23:28

Elle ne sait pas bien à quoi elle joue. Il est vrai qu'elle se laisse emporter parfois. Il est vrai, également, que ce comportement aguicheur est intimement lié à la présence de l'acteur. Pas qu'elle soit innocente, mais il l'encourage, là où il ne devrait peut-être pas. Les regards langoureux, les touchers accidentels et les commentaires qui ne trompent pas sur leur véritable intention ; tout autant de raisons qui la poussent à s'adonner un peu plus à ce petit jeu risqué. Elle en voit les effets positifs, ignorant volontiers les conséquences désastreuses que ce manège pourrait entraîner sur la durée. Qu'importe une déception future quand le présent a tant à offrir en la personne d'un Dryden qu'elle n'a pas lâché des yeux depuis d'interminables, mais délicieuses, secondes… jusqu'à recevoir ce baby à faire chavirer des cœurs, et qui la force à tourner la tête et la fait ricaner nerveusement. So. Weak. — Oh, you're so- infuriating? Entre autres. Il a l'air si fier d'être à même de spolier tant d'émotions en si peu de mots, et elle si dépitée de courber l'échine pour si peu. Mentionner cette chanson est un acte délibéré, résultat direct de son humiliation, et cette fois, c'est à elle que revient le privilège de s'amuser aux dépens de son partenaire. Elle est investie à faire de ce chef d'œuvre musical titre indispensable sur la bande son de leur relation. Heureusement pour lui, l'odeur qui embaume la pièce s'occupe à elle seule de terrasser toute autre idée machiavélique qui pourrait germer dans les tréfonds de son imaginaire débordant. Au moins pendant un temps. — Yeah yeah, don't let it get to your head. Elle lui a fait comprendre, à plusieurs reprises maintenant, qu'elle s'était accommodée de sa présence, de cette colocation aux prémices incertaines. Aussi, lui confier plus ou moins subtilement que son absence prochaine se ferait sentir ne lui arrache aucune grimace de douleur. L'aveu est aussi facile qu'il n'est sincère. Et si la conversation démarre dans l'insouciance, est omise au profit d'un rapprochement physique tout sauf platonique, elle prend bientôt une tournure amère dont elle se serait dispensée de bon gré. Refroidie par son observation somme toute véridique, elle laisse échapper un : — Right. It's not like I have a real job to go to, qu'elle regrette aussitôt. Il n'a pas tort et pourtant la réflexion cause préjudice et ce, pour bon nombre de raisons. La première étant qu'il a dit tout haut ce qu'elle pense tout bas depuis qu'elle s'est laissée embarquer dans ces histoires de sponsoring et autres campagnes de promotion. Alors oui, du temps, elle en a. Encore plus depuis qu'elle a posé bagage dans sa ville natale. Non, ce qui lui manque c'est plutôt le courage, la force morale. De dire non, de ne pas se laisser influencer par ceux qui croit mieux connaître sous couvert d'une expérience qu'elle peine à acquérir. De retrouver sa voie mais surtout sa voix. Et puis il y a aussi le fait que l'opinion qu'il se fait d'elle lui importe peut-être plus qu'elle ne veut l'admettre. Un autre détail qu'elle s'empressera de faire glisser sous le tapis pour ce que cette conversation nécessite une bravoure qu'elle ne possède pas. — Sure, let's call it that, convient-elle dans un haussement d'épaules. Elles sont nombreuses ses chimères et Darcy ne se considère pas tout à fait prête à leur faire face. Ça n'a l'air de rien ; une simple visite dans une simple boutique. Simple pour un citoyen lambda, mais un tantinet plus délicat pour la musicienne puisque celle-ci nourrit la crainte que même le magasin de disques ne saura pallier le problème de l'inspiration. Alors, elle préfère s'éviter une éventuelle déception et repousse la visite au lendemain, au surlendemain, à la semaine suivante. Elle a conscience que ce n'est pas sain, qu'elle devra tôt ou tard accepter de se confronter à ses souvenirs d'une autre vie. En attendant que ce jour se lève, elle s'enferme dans son studio aménagé à quelques pas de la présente pièce - opération jusqu'ici infructueuse - et se pavane sur les réseaux, sourire de façade qui trompe le monde entier, et vend des mensonges à une audience bien trop désireuse de les avaler. Faut croire qu'elle est même parvenue à duper l'homme dont la profession se résume à incarner des rôles divers pour les beaux yeux d'un public avare. Son sourire retrouve sa place sur son visage radieux alors qu'elle assène un léger coup de coude dans les côtes de ce dernier. — Whatever… smartass. Si être qualifiée d'influenceuse lui est désagréable, elle tente de n'en montrer aucun signe… pour finir par échouer lamentablement. Elle ne peut s'empêcher un — Tell me what you really think, why don't you? ponctué cependant d'un léger rire là où la précédente remarque sur son occupation n'en avait pas bénéficié. Le rire est forcé et même elle n'y a pas cru un instant alors l'acteur ne va certainement pas se laisser berner par cette prétendue nonchalance. Et c'est à cause de cet orgueil qu'elle a de fragile et mal placé qu'elle passe les minutes suivantes les yeux rivés sur son écran de téléphone plutôt que celui du téléviseur. Il n'est pas adepte des réseaux sociaux et lui fait clairement comprendre lorsqu'elle se met en tête de lire les quelques commentaires licencieux postés sur sa page. Elle sait qu'elle devrait pas cautionner ce genre de remarques mais elle en a lu des pires. Là, le ton est à la légèreté alors elle ne s'en formalise que trop peu. Elle ne le sent pas assez détendu pour se permettre un some of your fans are way worse than these creeps et se contente de ravaler sa fierté, s'abstenant ainsi de faire le moindre commentaire à leur sujet. — Don't be like that. C'est tout ce qu'elle trouve à donner lorsqu'il exprime son aversion et lui propose de la laisser vaquer à ses occupations en solitaire. Et quand il annonce, résolu, que cette soirée film sera la dernière, elle lui offre un sourire désolé avant de retourner à ses notifications et sa communauté de fans qui, elle, n'ose rien lui reprocher. Elle sait pas ce qui la pousse à passer cette soirée grandement anticipée le nez dans les réseaux. Parce qu'il l'a ignoré la première ? Pour le punir de s'être tapé son ex ? Pour le peu de considération qu'il accorde à son occupation ? Elle est tellement absorbée par ses pensées et cet écran maudit qu'elle ne le voit pas venir. — What are you- L'appareil glisse de ses mains, sa tête trace le mouvement de ses bras qu'il pose de part et d'autre des épaules de Darcy qui, elles, s'affaissent à mesure qu'il se rapproche de son corps en alerte. Elle n'ose pas le moindre mouvement, s'imagine un court instant glisser une main audacieuse sur sa nuque pour approcher un peu plus son visage du sien, mais lui a une toute autre idée en tête. — Hm? Frisson de la tête aux pieds lorsqu'elle sent son souffle puis ses lèvres frôler sa peau échauffée. L'injure manque de quitter ses lèvres qui restent pourtant closes, à l'instar de ses paupières même lorsqu'il l'abandonne, une fois encore, à sa frustration. Elle pourrait le prendre au mot, récupérer son portable et l'abandonner là, en prenant soin au passage de faire claquer la porte de sa chambre pour exprimer toute son insatisfaction. Ses bras sont croisés au-dessus de sa poitrine parce qu'elle décide de le priver de son toucher comme il l'a fait avec elle quelques secondes plus tôt. — You're annoying but I like you better anyway. Captivée par les images à l'écran, ses doigts se perdent dans la chevelure brune de l'acteur sans qu'elle ne s'en rende compte, tracent, du bout des ongles, des motifs invisibles sur la petite parcelle de peau à l'arrière de son oreille, descendant près de son cou, remontant le long de sa nuque. Elle échappe un — Thanks quasi imperceptible, comme ça, sans donner d'explication. Pour avoir fait le choix d'être honnête avec elle en toutes circonstances, pour lui avoir fait de la place dans cette maison mais surtout dans sa vie. Elle ne peut deviner combien de temps tout ça va encore durer mais, tout de suite, elle n'a pas à cœur de concevoir un avenir dénué de ces moments là. Aussi fragiles puissent-ils être.

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