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tales down the river :: garden district
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Dryden Faulkner
will be rough in so many sweet ways
Dryden Faulkner
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Oh, elle aurait pu envisager, ou ne serait-ce que croire, qu'elle pourrait n'en faire qu'une bouchée sous prétexte d'irritation, mais il est de ces hommes qui savent malgré tout se défendre. Il peut encaisser beaucoup, mais pas d'être tenu responsable pour le comportement d'autres et de prendre sous prétexte d'être la seule alternative à portée de main. Certainement pas lorsqu'il se sait, peut-être pas blanc comme neige, mais relativement innocent. Est-ce que tout ça vaut vraiment le coup de se prendre la tête ? D'abord de fragiliser le semblant de relation qu'ils ont, au-delà de l'opération commerciale qu'ils incarnent, ça sous prétexte de trop de questions et d'une confession mal négociée. D'une rencontre prématurée, si pas complètement absurde, qui a malgré tout laissé une emprunte regrettable dont il voudrait se défaire plus que tout. Parce que tout ça ne devrait avoir aucune importance, dans toutes les mesures possibles, toutes celles qu'ils ont à leur disposition, et au nom de la logique. Sauf qu'il y a un aspect d'eux qui n'a aucune logique, à laquelle ils s'accrochent, et qui influence drastiquement et dramatiquement tout ce qui se fait, tout ce qui se dit, tout ce qui se décide. Shouldn't matter, ” corrige-t-il, puisqu'il le faut. La nuance est modérée, mais elle a son importance, et si c'est ce qu'il faut à Darcy pour relativiser, mettre de l'eau dans son vin, et voir plus clair, alors il ose la poser là ; ou il empire davantage le problème, et à partir de là, c'est le bordel. Plus que ça ne l'est déjà. La réplique suivante fout un coup de pied dans l'espèce de flegme, de distance qu'il essaye de cultiver quant à leur situation. Immédiatement, le trajet prend une tournure différente et lui fait l'effet d'une dispute dans un vieux couple. “ What ?! ” La question qui n'en est pas vraiment une lui échappe comme une balle qui sort d'un flingue. “ Oh, come on ! I'm just driving. That's not – ” Les excuses typiques d'un homme. Un stéréotype, un automatisme. Les fausses excuses que toutes les femmes abhorrent au-delà de tout entendement, en réponse à une accusation qui, à ses yeux, n'a aucune légitimité, aucun fond ; alors que c'est plutôt vrai. Il ne s'est pas tourné vers elle, certes parce qu'il conduit, mais aussi parce qu'il ressent le besoin de retrouver son propre équilibre avant d'être capable d'affronter ce qu'il sait être un sujet épineux ; et un qu'ils évitent depuis tant de temps que c'en est devenu stupéfiant de ridicule. Il s'est stoppé dans son élan pour ne pas en dire trop ou dire quelque chose qu'il regretterait presque immédiatement, mais le silence brutal qui s'installe ne fait pas beaucoup mieux. Un vieux couple, c'est tout l'effet que ce moment lui fait. Un où il aurait merdé et où on attend de lui qu'il répare, alors même qu'il n'a aucun outil à sa disposition, ni mode d'emploi. Il essaye malgré tout de soulager le climat de quelques tensions une fois dans l'allée, mais Darcy balaye l'effort en refusant de parler davantage de l'après-midi, et en refermant sans négocier ni discuter la porte de sortie qu'il lui a ouvert de plutôt mauvais gré. Partagé entre un soulagement nouveau et l'incompréhension totale, Dryden pousse un soupir, et ses épaules s'affaissent. Il jure pour lui-même qu'il arrêtera de jouer sur le fait qu'elle peut s'en aller à tout moment, de pousser en ce sens sous prétexte d'éducation et de bienveillance. Parce qu'il n'est pas question qu'elle aille où que ce soit, et qu'il se sent de moins en moins capable d'encaisser, à un moment, qu'elle lui dise purement et simplement qu'elle préfère sa vie d'avant à lui. L'admettre lui coûte un grognement qu'il retient au prix d'un effort considérable. Il en est donc à ce point, et la constatation l'alarme. “ True, and the very moment I don't feel like gambling anymore, trust me, everyone will know. ” Elle la première. Chaque mot lui a été délivré avec sérieux et fermeté. D'ordinaire, il n'est pas de ceux qui se laissent aisément manipuler ; certainement pas pour les torchons et les mauvaises langues bien avides d'Hollywood. À ses débuts, il a appris à négocier, certes, mais aussi et surtout à dire non. Les romances fabriquées n'ont jamais été dans ses plans. Il tient trop au concept de relation pour cracher dessus de cette façon, et il ne compte plus le nombre de fois où il a froissé et refusé. Darcy est une rareté qu'il ne s'explique toujours pas. Peut-être parce qu'il a eu l'opportunité de lui parler avant, et que tout lui est tombé sur le coin de la figure du jour au lendemain, parce qu'il a été mis au pied du mur par la presse. Que de motifs qui passent après le fait que Darcy est mignonne, drôle, talentueuse, de composition fondamentalement bonne, et qu'elle rend tout beaucoup plus simple ; lorsqu'ils font le choix de ne plus réfléchir et de céder à des automatismes, des envies et une attirance qu'il ne peut désormais plus ignorer ou repousser. Qu'elle ait fini par lui plaire et à le charmer complètement ne le surprend pas outre mesure, puisqu'elle a tout, mais ce n'était pas ce qui était prévu et tout repose sur un mensonge, et il déteste ça. Il a l'impression d'être sous le charme d'une co-star, et c'est quelque chose qu'il refuse obstinément, d'abord par professionnalisme, mais surtout par expérience. Dieu que c'est complexe. Si elle est heureuse, tant mieux. C'est tout ce qui lui importe. Vrai qu'elle n'en a pas l'air comme ça, mais si elle le dit, il va devoir s'en contenter ; et il le fera volontiers faute de vouloir persévérer davantage et déclencher une vraie dispute dont il ne veut pas. Lui se tient dans un entre-deux un rien ingrat, où il se sait heureux et surtout pas à plaindre, mais que la journée passée vient de fragiliser. Un verre lui fera effectivement le plus grand bien, ce pourquoi il ne se presse pas à l'étage pour se changer et préfère la cuisine. Devant la fameuse cave, l'hésitation est grande. Il jure qu'une jauge pour mesurer quel alcool pour quel état de nerfs est un indispensable, si pas complètement vital. La réflexion le pousse à regarder sur internet si quelqu'un ne s'est pas déjà attelé à dresser une telle liste ; autrement serait stupéfiant. Pour accompagner sa recherche, il s'accompagne d'un verre de vin sage et judicieux, qu'il sirote vaguement pendant qu'il tombe dans ce puit sans fond qu'est internet. C'est toujours plus confortable que de se tourner vers les tremolos que son coeur n'assume qu'à moitié, et dont tout le reste de ses sens n'aura jamais été plus conscient. Il se détourne de tout, son verre à la main et son téléphone dans l'autre, croyant bêtement que ça suffirait à l'empêcher de se perdre dans tout le reste. L'atmosphère qui a changée, résolument lourde de ce qu'ils ne se disent pas, de ce qu'ils ne font pas, de ce qu'ils ne s'autorisent pas. Pour seul témoin d'une anxiété qu'il tente de ravaler, ses doigts tapotent sur la jupe de son verre, mais le ballet cesse lorsque Darcy déboule. Commence ce qu'il croit être un rituel. Patient et attentif, Dryden se laisse aller à une contemplation à la fois avide et curieuse. Son téléphone laissé sur le comptoir, la main qui jouait avec trouve son menton, et il suit Darcy, l'air bête, et l'intention de lui demander ce qu'elle cherche ou si elle veut de l'aide contenu dans un rien de bon sens Faudrait pas qu'il la perturbe plus qu'elle n'est déjà. Women. Créatures fascinantes. Elle ouvre toutes les portes, l'ignore superbement, jusqu'à quelques mots dont il ne comprend pas tant le sens, ni où diable elle veut en venir. Le reste se perd dans un tourbillon d'effluves, de saveurs, de stupéfaction et de satisfaction. Elle offre une réponse claire à toutes les questions qu'il se pose - se posait. Tout est soudain simple, évident, et se concentre en un moment clef, une prise de risque. Il ne fallait qu'un baiser. Dans la surprise, ses lèvres percutent les siennes, puis il se détend et participe volontiers en se penchant vers elle, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'il ne reste aucun espèce d'espace entre elle et lui. Finally. Il le murmurerait si seulement il laissait à ce baiser gourmand ne serait-ce qu'une once de répit. Ses mains glissent sur le comptoir derrière elle pour l'emprisonner sans succomber à l'audace de la toucher de ses paumes tièdes. S'il ose, il s'y accroche, et ne lâche plus. Tout ce que ses doigts toucheront sera irrémédiablement à lui. Son visage bascule sur le côté lorsqu'elle se dérobe à lui, et il lui laisse l'opportunité de lui échapper en retirant une main du comptoir, laquelle vient trouver sa propre joue. Sa main glisse sur sa bouche, où il sent encore la marque brûlante d'un baiser qui ne suffira jamais. Pas pour ce qu'il provoque : son coeur battant la chamade, son estomac noué, ses nerfs en vrac, et le désir de plus donnant une claque bon sens. “ Of all the endings I could've possibly come up with for this day, ” This one would most definitely not be one of them. Il échappe un rire à la fois soucieux et nerveux, puis glisse sur elle un regard lourd d'intentions. Une partie de lui, consciente, envisage de lui dire qu'elle n'aurait jamais dû, mais tout le reste l'encourage à suivre le même chemin qu'elle et à franchir ce rempart idiot qu'ils ont entre eux. “ God, you're so... ” Les mots justes ne viennent pas, mais thank fuck for her. “ You're right, it's so dumb. To hell with them all. ” À son tour, il rompt la distance, se penche sur elle et plaque un baiser épris sur ses lèvres ; le premier d'une longue série. Ses mains trouvent d'abord ses joues, puis glissent sur ses hanches, où l'une s'arrête sur la courbe saillante de ses reins. L'autre glisse à sa cuisse, dans un maigre effort pour la soulever et la déposer sur le comptoir de la cuisine, à parfaite hauteur. Sa place est toute choisie, commode, intimide, aussi agréable que le plus confortable : entre ses bras, pressé contre elle, ses cuisses en autour de la taille, ses lèvres dans sa nuque, si pas sur les siennes.
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Darcy Luna
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Une sourde rage gronde encore au fond de ses entrailles et parce qu'elle n'a pas eu l'aubaine - encore moins la patience - de l'abattre sur les premiers responsables, elle s'en prend à la seule personne présente ou celle qui ne mérite nullement ces représailles. Shouldn't matter. La reformulation ne donne pas cause à la réaction probablement escomptée et Darcy baisse la fenêtre pour laisser la brise emporter ces mots auxquels elle reste toutefois réceptive malgré son bon vouloir. Il a raison, tout ça ne devrait avoir aucune espèce d'importance et pourtant, à ses yeux, ça en a. Et plus qu'elle ne saurait l'admettre. — Sure. Because this is all an act anyway, right? Effectivement. C'est le but de ce contrat qui est à la source de tous leurs maux, qui les immerge dans une paranoïa dans laquelle la musicienne semble présentement s'enliser. Peut-être parce qu'elle se rend compte que ce qu'elle fait passer pour du petit jeu repose sur un fond de vérité. Sûrement aussi qu'elle est frustrée de ne pas pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert pour ce que l'expérience inhérente à sa profession lui donne un avantage sur elle, plus habilité à modérer ou brider son ressenti. Encore une fois, elle doit se rappeler qu'il ne lui doit rien, pas même ces regards dont elle déplore l'absence. — If you say so. Elle se serait très certainement amusée de la réaction de Dryden, de ce cafouillage un brin adorable, si elle n'était pas résolue à se laisser bouffer par cette aigreur impossible. L'atmosphère est pesante - c'est que ce silence n'aide vraiment pas les choses - jusqu'à ce qu'ils ne se rapprochent de la villa. Elle ne sait pas à quoi ce changement est dû, mais chaque fois qu'ils se trouvent dans les environs, l'ambiance redevient tout de suite moins suffocante. Comme si la bâtisse veillait sur eux et ce secret qu'ils gardent enfouis depuis l'arrivée surprise de Darcy sur les lieux. Un séjour qu'elle n'a pas pour idée d'écourter malgré la porte de sortie qu'il lui offre généreusement et qu'elle referme aussitôt. Elle laisse échapper un soupir de soulagement lorsqu'il n'insiste pas, puis ravale ce pressentiment mauvais qui l'assaille quand il lui fait part des dispositions qu'il est prêt à prendre dès que viendra le jour où il ne consentira plus à respecter sa part du contrat. Une décision qui pourrait sonner le glas de cette relation particulière. Pour le moment, ils se complaisent dans les rôles qui leur ont été assignés et franchissent le pas de la porte, ensemble, comme ils l'ont déjà fait plusieurs fois par le passé. Cette fois, néanmoins, leurs destinations divergent et Darcy monte à l'étage pour se réfugier dans sa chambre et oublier les désagréments de cette journée riche en émotions. Sur son téléphone, les alertes s'enchaînent et malgré la multitude de notifications, quelques noms parviennent à capter son attention ; ces personnes qu'elle estime préférable d'ignorer pour le bien de leur relation et de leur égo qu'elle craint de froisser si elle se laissait aller à formuler une réponse. Les minutes s'égrènent mais elle n'a aucune idée du temps passé à ruminer et à tenter de retrouver une contenance dans cette pièce qu'elle quitte toutefois le cœur un peu plus léger. Elle pense qu'il est également dans sa chambre, ou bien dans la pièce à vivre, mais elle se trompe et le trouve dans la cuisine, verre de vin à la main. Elle refrène l'envie de lui subtiliser et se concentre sur la véritable raison de sa présence ici. La tâche est simple : se mettre derrière les fourneaux afin de venir à bout de son stress. Un stress qu'elle évacue en faisant d'interminables allées et venues dans la cuisine, ouvrant et refermant placards et tiroirs tandis qu'elle sent le regard de l'acteur lui brûler le dos. Le sien s'y confronte et elle prend une décision qui les aidera à y voir plus clair ou au contraire, à les déconcerter davantage. Tant pis, elle fera face aux conséquences de ses actions plus tard, lorsqu'elle ne sera plus sous l'emprise de cette absolue satisfaction. La distance - aussi bien physique que morale - qui s'était instaurée entre eux plus tôt n'est plus, et bientôt, elle est acculée au comptoir, profitant de la chaleur du contact enivrant, déplorant celle familière de mains sur son corps en émoi. Ses doigts restent agrippés au rebord de l'ilot même lorsqu'elle se dérobe à lui, par crainte que ses jambes n'en fassent de même. La réflexion de Dryden déclenche un rire nerveux, parce que le sentiment est partagé et qu'elle les imaginait plutôt se morfondre en solitaire, chacun dans un coin de l'immense demeure. — Ha, well, yes… can't say it was an uneventful day. La remarque suivante lui fait arquer un sourcil dans l'attente d'une confession qui ne lui parvient pas, mais l'alternative est plus jouissive encore. L'audace semble communicative puisqu'elle pousse Dryden à fermer l'espace entre leurs deux corps, ne la privant cette fois plus de son toucher sous lequel elle manque de fléchir. Frissons qui parcourent tout son être au contact délicat de cette main sur sa peau découverte puis de cette bouche échauffée contre sa nuque. La tête bascule légèrement, les lippes pernicieuses sifflent l'injure, les cuisses se resserrent un peu plus autour de la taille. Les lèvres de l'acteur scellent leurs retrouvailles avec celles de la musicienne ; la lèvre inférieure se voit capturée entre les dents d'une Darcy mutine qui recule doucement la tête, libérant la prisonnière. Elle lâche un — alright, this was really really fun but you know I have to relieve all this stress somehow, so… alors qu'elle descend du comptoir et s'aventure à quelques pas de la tentation faite homme. Elle ne lui fait pas face mais peut très bien deviner l'expression qu'il aborde, une qui se voit confirmée quelques secondes plus tard, lorsqu'elle pivote sur ses talons, amusement sur les traits. Une expression qui s'efface quand elle vient lui voler un énième baiser. Sa main se resserre autour de son poignet et elle l'entraîne hors de la pièce, l'attire jusque dans le hall, les escaliers, le couloir à l'étage, l'arrêtant à plusieurs reprises pour goûter à ces lèvres dont elle ne sait plus se passer. Une fois devant la porte entrouverte de sa chambre, sa paume exerce une légère pression contre le torse de l'acteur jusqu'à ce qu'il en passe le seuil, jusqu'à le renverser sur le lit. Son corps menu surplombe celui de son partenaire, ses prunelles licencieuses se délectent du spectacle. Elle se penche un peu plus vers lui jusqu'à ce que son visage ne soit qu'à une infime distance du sien. — We don't have to do this if you don't want to. Des fois qu'il ait changé d'avis, se soit rendu compte que tout ça impacterait négativement ce eux indéfinissable. Ses lippes sillonnent les contours de sa mâchoire, laissent derrière elles une traînée fiévreuse. — I can stop. Elles finissent par déposer un baiser aérien dans son cou, jusqu'à ce qu'elle ne prenne la cruelle décision de se redresser. — Any time. You just say the word. Or… Le visage est paré d'un sourire malicieux parce qu'elle sait très bien ce que le jeu provoque mais elle veut l'entendre admettre qu'il souhaite s'aventurer sur cette voie au moins autant qu'elle. To hell with the rest.
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Dryden Faulkner
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Il va de surprise en surprise. Pas tant qu'ils soient enfin libérés de cette retenue lancinante qui emprisonnait toutes leurs intentions un rien lubriques ; maintenant qu'ils se sont cédés, rien ne lui semble plus évident. Plutôt qu'elle soit à l'origine de la chute de ce mur. Qu'elle soit si à l'aise dans ses bras, aussi gourmande que lui si pas davantage, entreprenante comme il n'aurait jamais deviné, quand bien même ils se dévorent à mesure commune et qu'il est prêt à s'en faire un délicieux et fabuleux snack. Certes, la journée ne promettait pas de grand chose au petit matin. Elle aurait été suffisante, mais pas trépidante au déjeuner, et elle s'est délitée en fin de journée au gré des mots de parents dont il a oublié jusqu'à même l'existence ; maintenant que ses mains couvrent et découvrent Darcy dans des coutures jusque-là interdite, au moins selon ses propres règles. Ils peuvent au moins remercier le challenge de cet après-midi pour leur avoir donné l'impulsion, quand bien même il ne parviendra jamais à comprendre complètement comme d'un extrême, ils sont parvenus à un autre. L'audace, de Darcy à n'en pas douter. Et une audace qu'il loue, adore, adule, à chaque fois qu'elle s'abandonne à ses caresses, ses baisers, et incite, cherche, provoque davantage. Lorsqu'elle lui échappe, ses lèvres se pincent immédiatement, frustré qu'il est de ce beaucoup qui demeure malgré tout trop peu. Un grognement contrarié gronde sous sa poitrine, mais elle l'apaise d'un baiser, d'un autre, à grand renfort de cette même audace avec laquelle elle l'envoute jusqu'à sa chambre. Une pièce qu'il n'a pas souvenir d'avoir visité, mais sur laquelle il ne s'attarde pas, quand bien même ses effluves l'enveloppe et le transperce. Spectateur volontaire et actif, Dryden échappe un ricanement lorsqu'il s'écrase dans son lit et retient de noter qu'il ne croyait pas qu'elle avait ça en elle. Cette fougue, ce culot. Darcy a des apparences élégantes, une image délicate, mais celles-ci se dissipent pour montrer qu'elle n'est pas seulement mignonne, qu'elle peut ne pas seulement lui être agréable dans une mesure polie. Lui n'a jamais rien caché de ses ardeurs. Si sa posture, son physique ou son attitude ne parlent pas pour lui, on lit aisément dans son regard qu'il est de ces amants fougueux. Son coeur s'emballe à ses cuisses qui frôlent ses hanches, à l'ascendant qu'il lui laisse volontiers, et à toutes les mesquineries délicieuses qu'elle laisse trainer sur sa peau. Ses mains glissent sur la peau de ses jambes, s'arrête à la naissance de sa cuisse et s'accrochent au galbe ravissant de ses fesses. Ses lèvres s'apprêtent à capturer les siennes, mais il s'interrompt à des mots qu'il considère de trop et qui le font doucement rire. “ So you dragged me to your bedroom, pushed me on your bed, just to give me a way out ? ” Sounds like me, but worse. Eux, et ces portes de sorties idiotes. Il jure qu'il ne lui en donnera plus aucune. Qu'il ne lui fera plus cet honneur, à moins qu'elle ne soit celle qui décide de répondre à l'appel du bon sens, qui n'est chez lui qu'un lointain écho, ici et maintenant. Lui n'y cèdera pas, complètement hypnotisé qu'il est par celle qu'il embrasse, n'en pouvant plus des caresses légères et des baisers modestes. “ That's sweet. ” Absurde, est un autre mot adéquat. Il s'arrache à une tentative de l'embrasser de nouveau, non sans y laisser une plainte. Bien sûr qu'ils doivent, bien sûr qu'il en a envie. Le contraire serait absolument révoltant de sa part, et se soustraire à ce qui est désormais inévitable lui demanderait un effort dont il se sait incapable. Pas lorsqu'elle est si belle, même lorsqu'elle joue ouvertement avec lui, ses nerfs en vrac, et son coeur battant dans le vide. “ Really, you can ? ” Le ton est caustique, et le sourire qui hante ses lèvres évoque pour lui son intention de lui prouver qu'elle a tort. Il se redresse, se déleste de ce haut superflu, et prend sa taille entre ses mains, sa gorge à portée de ses lèvres avides. Le geste est à la fois brusque et tendre, mais il l'attire contre lui, peau contre peau, poitrine contre poitrine. Une main rend impossible toute tentative de ne serait-ce que reculer ou repousser, l'autre se faufile lentement de sa taille à ses cheveux, soulevant ainsi ce ravissant haut qu'elle porte, mais qui fait obstacle. “ Go ahead, then. ” La provocation traine jusqu'à son oreille dans un murmure, mais ses lèvres se passionnent pour sa nuque, et la peau fine derrière son oreille où il dépose un énième baiser, cette fois accompagné d'un sourire. “ 'Cause I won't, ” promet-il, couvrant son épaule de baisers, ses doigts laissant des marques brûlantes sur la peau de ses hanches, “ And I can't, ” Sa bouche trouve la naissance de sa poitrine, puis remonte jusqu'à sa mâchoire, “ And I don't want to. ” Il étouffe un ricanement, avant de l'embrasser de nouveau, trahissant tout ce qu'il n'a pas osé dire, ou faire, depuis qu'elle a déposé ses bagages ici sous prétexte de politesse idiote et d'un plan auquel il ne voulait donner aucune légitimité ; raté. Il aurai plus tard l'impression horrible d'avoir donné raisons à leurs détracteurs. De donner à tous ces connards qui jouent avec eux depuis des semaines une raison de s'applaudir mutuellement. Plus tard. Cette raison, dans le présent, est trop douce, satisfaisante, séduisante ; elle vaut le coup maintenant, et il ne fait aucun doute qu'à terme, elle vaudra toujours le coup demain, et les autres fois. Il la renverse dans les draps avec la ferme intention d'en déguster le moindre grain de beauté, sans aucune barrière, pas même celle des pauvres vêtements qu'ils n'ont rapidement plus sur le dos. Peau contre peau dans un ballet saccadé et avide de caresses osées. Un baiser après l'autre, un coup de reins après l'autre.
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Darcy Luna
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L'assurance de façade ne laisse rien entrevoir de l'appréhension qui dicte clandestinement le moindre de ses faits et gestes. La crainte du rejet qu'elle n'est pas certaine de pouvoir gérer, en plus de l'embarras engendrée par cette journée pèsent gentiment sur sa conscience. Une conscience dont elle ne distingue bientôt plus les contours autrefois tangibles, alors qu'elle profite avec intempérance d'effusions à perdre haleine. C'est une valse à trois temps. Les pas dansés sur fond d'un classique accordé, les embrassades passionnées sur le comptoir, enfin l'ascension jusqu'à la chambre, ce lit sur lequel ils s'effondrent à l'image des barrières qu'ils avaient érigées. A long time coming. Ces mains aux ambitions autrefois chastes se découvrent une curiosité, une avidité pour le corps d'une musicienne pâmée. Le rétropédalage est inconcevable, surtout après cette démonstration fougueuse, si bien que la proposition d'une dérobade est vite prise à la légère. — Right. When you say it like that… Sure sounds dumb. Ses intentions sont on ne peut plus claires et il le sait tout autant qu'elle alors à quoi bon prétendre qu'elle a plus de self-control qu'une autre ? Une suggestion d'autant plus risible que sa bouche s'éprend de sa mâchoire puis de son cou, s'enivrant d'un parfum destiné à devenir plus familier au fil des semaines à venir - pendant son absence, sous la forme d'un vêtement dérobé dans un placard temporairement à l'abandon. — I know I am. Sweet. C'est qu'elle aurait été presque convaincante si elle n'avait pas été celle à déranger le status quo et à s'autoriser à céder à des pulsions longuement celées. La question - la provocation, vraiment - est accueillie avec un haussement d'épaules, un air innocent qui a à dessein de ne rien laisser transparaître des pensées grivoises qui lui assiègent l'esprit. Le regard auquel elle est confrontée n'aide pas. La vision de son corps à moitié découvert, encore moins. Unreal, qu'elle pense tout fort, mais il ne lui laisse pas le temps de s'éterniser sur la définition parfaite de ses muscles. Un hoquet de surprise lui échappe lorsqu'il l'attire à elle, et elle sait qu'elle est foutue quand ses paupières tombent, son souffle se fait plus court. Lèvres et mains avides se disputent ses courbes, les empreintes brûlantes qu'elles laissent sur leur passage lui arrache un, deux, plusieurs soupirs. Face à cette offensive galvanisante, elle ne peut que rendre les armes. C'est tout ce qu'il lui faut pour la renverser sur le lit et reprendre le dessus, un énième baiser à lui faire perdre pied, tête, le peu de discernement qu'il lui reste, et enfin, les étoffes qui camouflent les formes. Ses mains vont à la découverte du relief de ses muscles, jusqu'à ce qu'il s'insinue en elle - tout près du corps et peut-être un peu du cœur - et qu'elles se raccrochent aux fibres des draps froissés. Elle s'abandonne à des caresses, des mouvements de bassin qui se veulent moins prévenants mais plus entreprenants à mesure que les secondes, puis les minutes s'égrènent dans l'intimité de cette pièce qui retient toutes les plaintes échappées. Ses phalanges engourdies libèrent le tissu de leur poigne et s'aventurent sur l'épiderme de son partenaire sur laquelle elles viennent laisser leur marque du bout des ongles. Ils sont au diapason, comme elle ne l'a jamais été avec aucun autre. Les mains suivent la trajectoire de la colonne, s'arrête sur la croupe, pression légère à la source d'un rapprochement, ravissement qui s'évade de ses lèvres entrouvertes. Son nom qui s'échappe dans un dernier souffle, l'ultime râle, divine délivrance. Bras qui s'enroulent autour des épaules de l'acteur pour le sentir plus près encore, pour s'emparer de ses lèvres encore une fois. L'amante insatiable qui ne sait se dégager de cette étreinte stimulante, parvient à retrouver sa position initiale - la chorégraphie bascule, les hanches de l'acteur prisonnières à nouveau de ses membres tremblants. — Shit, that was… You are… Unreal, still. Les mots lui manquent mais le rire qui lui échappe témoigne de l'exaltation dont elle ne sait se rassasier alors qu'elle approche ses lèvres de l'oreille de son partenaire. — Better than baking, plaisante-t-elle, pour ce que ses plans initiaux ne prévoyaient pas d'orgasme autre que culinaire, mais de spasmes occasionnés par la dégustation d'un excellent entremet. L'exutoire est inattendu mais certainement plus efficace que les efforts requis derrière les fourneaux. Ses doigts tracent des motifs invisibles le long de ses bras, de son torse tandis qu'elle articule la question qui lui brûle les lèvres depuis plusieurs secondes. — Remind me why it took us this long? Le ton est léger mais le sujet est, dans le fond, épineux. Elle ne dit pas what now? puisque Dryden n'est rien si imprévisible et il y a une chance sur deux pour que la réponse à cette interrogation-là ne soit pas celle espérée. Et même si la curiosité est plus forte que tout, ses lèvres restent pincées pour ne pas ouvrir les vannes et le noyer sous le flot impétueux de ses inquiétudes. Where does this leave us? Do we go on like before, pretend like none of this happened? Ils pourraient, mais elle pense qu'ils ne devraient pas. Ils se sont faits la promesse d'être honnêtes et pourtant, elle est incapable de reconnaître que ce qu'ils ont là est plus important que cet arrangement dont ils sont victimes malgré eux. De le reconnaître de vive voix, tout du moins. Elle le libère enfin de son emprise, s'allonge à ses côtés, se réfugiant sous les draps comme s'ils ne s'étaient pas - littéralement - mis à nu quelques minutes plus tôt. — I don't want this to make things weird between us. Promise me we won't let it. Ses prunelles fixent un point invisible au plafond, évitent la confrontation. Elle sait qu'il doit repartir et peut-être que c'est une bonne chose, peut-être qu'ils ont besoin de cette distance pour réfléchir à cet avenir qu'ils affronteront seuls ou à deux. Tout ce qu'elle sait c'est qu'elle n'a pas le droit de lui demander de rester quand bien même l'envie est là, la titille plus que de raison.
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L'instant est différent. Cette fièvre ?  Démente. Il s'attendait à peu de cette journée, mais elle est ponctuée d'un frisson inattendu, et un qui lui fait perdre un contrôle auquel il est pourtant d'ordinaire férocement accroché. Il néglige la décence et les normes. Toutes ces petites névroses volontaires l'obligeant à s'éloigner des standards ingrats et inhérents à sa profession, l'empêchant de tomber dans les pièges, dans les bras, et d'en perdre sa morale. Toute conscience est pourtant expédiée ici, alors qu'il se perd dans son corps, se presse contre elle, embrasse toutes ses coutures ; des plus chastes au plus scandaleuses. Ça sans jamais être totalement rassasié d'elle. Sans se lasser de la saveur de sa nuque et sa bouche sur ses lèvres, de ses mains accrochées à la peau fine de ses hanches ou des va-et-vient voraces, un rien brutaux entre ses cuisses. Dans leur étreinte, tout prend immédiatement sens, quand bien même on s'attendrait à ce qu'ils se perdent davantage ; et c'est peut-être le cas, mais il n'y a ici plus le temps pour l'analyse, que des émotions brutes. Il exulte d'un plaisir non contenu au prénom qu'elle prononce, à ses doigts qui éraflent sa chair, et au coup de trop qui fait son coeur se convulser sous sa poitrine. Il s'effondre volontiers dans l'écrin de ses bras, les siens noués autour de sa fine taille, le nez dans son cou et le souffle haletant. Il ressent la différence colossale entre prendre le temps de faire l'amour et coucher mécaniquement pour se soulager. Des frustrations, il en a encore à éliminer, parce qu'ils ont passé trop de temps à se regarder de biais, avec envie, sans jamais rien faire de ces idées lubriques. Mais il se satisfait d'un moment d'accalmie où il lui laisse volontiers reprendre les rênes, confortablement pris dans l'étau de ses cuisses où il balade des doigts encore frémissants. Il fronce un sourcil circonspect à un moment qui ne veut pas sortir, puisque l'homme fier qu'il est n'attend que de l'excellence après de tels ébats, mais il éclate d'un rire franc à une comparaison, certes hasardeuse, mais évocatrice. “ I know I am,  ” reprend-t-il, digne du smartass devenu habituel, si pas incontournable. Au moins il n'a plus à se soucier des heures de sport qu'il va devoir faire pour éliminer le stress de Darcy et ses conséquences culinaires. C'est même tout l'inverse. Cette parade-ci lui convient mieux, largement, quand bien même ne dirait-il pas non à un bout de gâteau après cet effort. Toutefois la pensée ne le traverse guère, puisqu'il est occupé à contempler le ravissant tableau qu'elle offre, et dont il se repait ouvertement. Ses doigts trainent sur tout ce qu'il considère lui appartenir, quand bien même ne l'admettra-t-il pas aisément ; pas même pour lui. Ils courent sur la peau de ses hanches, de son estomac, sa poitrine et ses bras, et ne s'arrêtent pas même pour une question qui prêt à sourire. “ Dumbasses, ” siffle-t-il entre ses lèvres, “ Remind me why we're not doing it again ? ”  Cette fois sa bouche se farde d'un sourire évocateur, et le regard qu'il lui lance, affamé, ne laisse aucune place au mystère de ce qu'il projette de faire dans les minutes qui suivent si elle ne lui donne aucun motif de désamorcer. Il échappe un ricanement lorsque sa main trouve le galbe de ses fesses et pince doucement. Dans la vie courante et dans un carcan platonique, Dryden est capable de beaucoup de retenue, d'énormément de composition et de mesure, mais une fois que la barrière est tombée, il fait un amant taquin, joueur, irascible et insatiable. Les conversations sur l'oreiller, il n'est pas certain d'en être capable. Pas qu'il ne veuille pas parler, qu'il ne soit pas capable de le faire tout court, mais elle est encore à poil, et ses doigts glissent sur sa peau, et elle est délicieuse, et il a envie d'elle. Il ne réfléchit plus, et n'y parviendra pas avant qu'elle se soit habillée et/ou qu'il ait pris sa douche pour se laver de toute la convoitise qu'elle lui inspire. Encore qu'il n'est pas certain que ça suffira. Pourtant il n'y coupe pas et après un long soupir, de ses doigts frottant ses yeux plutôt que de s'attarder davantage sur Darcy qui s'est allongée, il finit par hausser les épaules à se laisser prendre.   “ It was weird already. ”  Étrange qu'ils se soient cantonnés à des rôles d'étrangers courtois dormant dans une même maison, alors qu'ils ont tout pour se plaire, tout pour se sauter au cou. Le flirt n'a pas aidé, et la rencontre avec les parents d'aujourd'hui non plus. My Dryden, I mean, that was just ... ” Il échappe un rire, parce qu'évidemment, il fallait bien qu'il place celle-ci quelque part.   “ That was ... ” Weird   “ Unexpected. ” Awkward. “ And really cute. We like a girl that knows what she wants.  ” Il se tourne vers elle, un sourire goguenard sur la bouche qui meurt sur sa joue en un baiser tendre. C'est tant de signes qui l'ont fait sourire à l'instant T, mais qui le flatte davantage maintenant qu'il y repense. “ Anyway, judging by the recent facts, if anything it makes it even better. ” Or worth it. Il fait tout pour alléger le moment, parce qu'il refuse de penser aux complications qui viendront inévitablement. L'instant est beaucoup trop bon, la dynamique est superbe, et il ne veut pas briser la bulle trop vite sous prétexte qu'il faut parler, déterminer, décider. Il n'a pas l'esprit pour ça, pas l'envie. Son coeur bat toujours la chamade, et il a toujours trop ardemment envie d'elle pour ne serait-ce que trouver et peser les bons arguments qui mèneraient à une stratégie adéquat. “ I see your point, ” convient-il malgré tout entre ses lèvres, l'air sérieux et le regard rivé vers ce même point invisible qu'elle s'entête à fixer.   “ I guess we'll see. ”  Ce n'est pas une réponse, ni une décision, ni assez. Ça n'a rien de définitif, c'est beaucoup trop vague, mais c'est tout ce qu'il est capable d'articuler avant de se tourner glisser un bras sous sa nuque, puis dans son dos, et de l'attirer sur lui pour reprendre cette position qui lui fait tout l'effet d'être un roi délicieusement et volontiers dominé. Ses cuisses autour de sa taille, c'est une nouvelle définition du confort pour lui, et un dont il refuse d'être privé, au moins pour ce soir. Plutôt que de courir sur ses cuisses, ses doigts frôlent sa peau au niveau de ses reins ; une caresse à peine aérienne.   “  I'm leaving first thing in the morning, so my suggestion is we keep the deep thinking for when we're apart, and you give me a kiss right now.  ” Mais il ne lui laisse même pas le temps de méditer que ses lèvres trouvent les siennes.
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Darcy Luna
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Le revirement est si radical qu'elle questionne presque ses souvenirs de la journée, l'état de sa mémoire qu'elle estime autrement remarquable. Elle le doit à cette audace qu'elle ne se connaissait plus, lassée de prétendre que cette colocation, leur arrangement, était foncièrement innocent. Une vérité qu'ils prouvent au travers de cet acte intime qui la laisse pantelante. Les mots lui manquent pour qualifier l'inqualifiable, mais elle tente une comparaison inattendue qui a l'air de contenter son auditoire. À son assurance, elle cède une moue pensive et un — Debatable qui la fait doucement sourire puisqu'ils savent tous les deux que l'expression de son ravissement n'a point été simulée. Son buste bascule lentement vers l'avant, jusqu'à ce que son visage ne soit qu'à une infime distance de celui de l'acteur qu'elle détaille du regard, avant de tourner la tête et de tomber sur la parcelle lisse de son cou qu'elle vient chatouiller du bout de la langue. La lascive remonte jusqu'à sa mâchoire, y dépose un baiser plus chaste, flirte avec ses lèvres et recule pour observer les effets de sa petite entreprise. — Mmh, my bad, you might even taste better. La réponse à son interrogation provoque un rire qui redouble d'intensité lorsque les doigts de Dryden s'aventurent en deçà des reins, et pincent la peau sensible. Une légère tape sur la main aventureuse d'un Dryden encore joueur avant d'offrir à son tour un — Dumbasses? pour éclaircir ce mystère qui n'en est en fait pas vraiment un. L'insouciance de l'instant est mise à mal par cette promesse qu'elle tente de lui extorquer. La réplique reçue en retour est véridique mais lui arrache tout de même une grimace. It was weird already. Plus encore depuis son emménagement venu bousculer les habitudes des deux locataires. Une grande maison qui aurait pu faciliter la colocation si seulement les jeunes gens avaient réellement souhaité s'éviter. — Weirder then. You know what I mean. Ah. La voilà cette mention tant redoutée. Une qu'elle espérait éviter encore quelque temps. Ce lapsus - d'autres diraient révélateurs - qui l'a prise de court, au moins autant que le principal désigné à l'instant où il a quitté la barrière de ses lèvres. Elle considère ses propos, perdue dans des pensées en pagaille. Is this what I want? Is he? Elle décide qu'il est trop tôt pour s'avancer et prendre des décisions qui nuiraient à l'aisance avec laquelle ils savent rebondir, tirer profit de situations embarrassantes ou contraignantes. Comme cette journée qu'elle ne s'imaginait pas finir ainsi. — Oh God… now you decide to do this? I hate you so much right now. Certainement pas, encore moins après la manière avec laquelle il a encensé son corps qui vibre encore de cette œuvre de chair. Sauf qu'elle est là, dans son état le plus vulnérable, et elle peut difficilement attribuer ces joues enflammées à l'intensité de leurs ébats. Encore que. Elle est enfouie sous les draps - couverte de honte - et lorsqu'elle ose enfin sortir la tête pour étudier les traits de Dryden, sa joue fiévreuse brûle davantage sous le contact de ses lèvres. Elle tente d'y rester impassible, même lorsqu'il se retourne et fixe le plafond à son instar et qu'elle le maudit pour ne pas s'être attardé sur son visage, plus bas sur sa bouche… quand bien même elle est l'instigatrice de ce moment un brin plus délicat. Elle se surprend à opiner de la tête face à ses paroles ; les contrecoups dont il n'entend pas prendre la responsabilité aujourd'hui. Il prend les devants et referme cet espace qu'elle leur a injustement imposé quelques secondes plus tôt. Son corps surplombe une nouvelle fois celui de son partenaire et elle rétorque presque un and then what? what happens when you come back? à sa proposition, mais les lèvres se scellent en un énième baiser, et elle en oublie la réalité des dernières secondes. — I know what you're doing. Un sourire entendu, un haussement d'épaules pour ce qu'elle ne se formalise plus des événements futurs. — And I'm fine with it. Elle regrettera sa faiblesse plus tard, quand les répercussions lui tomberont dessus. Pour le moment, ses réserves sont mises de côté en faveur du désir rétif qu'il fait naître en elle. Ses mains glissent du visage de l'acteur jusqu'à ses pectoraux, lentement, très lentement, ses paumes y exercent une pression, barrant l'accès à ses lèvres, à son cou. Elle sent les battements de son cœur sous ses doigts, le sien pulsant certainement au même rythme. Elle n'occulte pas son sourire, toute la fougue qu'il lui inspire. Même acte, scène nouvelle. Les pupilles dilatées, l'anneau de ses lèvres, la turgescence de son amant, claquement de peau, les exclamations non réfrénées à chaque mouvement, respirations effrénées au gré de l'instant, le dos arqué… Et enfin, les ondes d'un plaisir non dissimulé tandis qu'elle s'effondre contre Dryden, le souffle court, les membres frémissants. Darcy se redresse sur ses bras, y pose la tête, ses prunelles cherchant celles de son partenaire. — Hey, I'm starving. I think I deserve a home-cooked dinner, don't you? Parce qu'elle a entendu parler de ses autres prouesses, derrière les fourneaux, mais il ne lui a pas encore fait l'honneur de ce plaisir-ci. Le regard est presque implorant pour ce qu'elle le sait capable de lui refuser cette requête. — I mean… you're not gone 'till tomorrow and I need to recharge if you wanna go for round three. Rien que ça.

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